vendredi 13 novembre 2020

L'HARMONIE DE A à Z.... O

 


O

 

 

 

OBSERVATION

 

«  Observer est le plus durable des plaisirs de la  vie»

George Meredith

 

Dans l'ère de la communication et des médias, nous avons développé notre sens oral. Nous parlons mais savons-nous communiquer ? Savons-nous surtout écouter, observer ? L'observation de nos émotions est très importante, pour pouvoir les canaliser et ne pas nous laisser envahir par celles-ci. Mais l'observation de ce qui nous entoure est tout aussi importante. Car ce ne sont pas les paroles qui comptent mais les comportements, les actes. Quand un être vous parle, il est judicieux d'identifier si le comportement est en harmonie avec ce qu'il dit ou ce qu'il a dit. Car l'inconscient parle lui aussi. Dire "oui" et tourner la tête de droite à gauche, signifie "non" et c'est l’inconscient qui utilise le corps. La PNL, programmation neurolinguistique est un outil précieux pour nous connaître à ce niveau. Nous sommes tous visuels, auditifs et kinesthésiques à des degrés différents. Mais le don d'observation est une qualité rare, et très instructive.

 

 

 

 

 

 

ŒUVRE

 

« On peut pardonner à un homme de faire œuvre utile tant qu’il s’abstient de l’admirer »

Oscar Wilde

 

Il nous est agréable d’imaginer l’être humain comme un artiste, qui, par son imagination, sa créativité, son intuition et sa volonté, crée, le plus souvent inconsciemment, le puzzle de sa vie.  Mais pour inscrire son existence à l’intérieur du grand puzzle de l’évolution collective, il est nécessaire qu’il soit totalement présent dans sa pensée, son verbe et son action.  Conscient du processus de l’évolution, il devient l’architecte posant sa pièce, dans le grand puzzle du vivant. D’où l’importance de l’œuvre individuelle et collective. Cela deviendra-t-il la « religion » des temps qui viennent ? C’est une hypothèse. Car pour cela, l’être humain doit s’éveiller à cette conscience nouvelle, et ce nouveau paradigme ne peut se mettre en place que si il change vraiment. Actuellement, il est plutôt intéressé par un confort physique, émotionnel, mental et spirituel, que par une authentique évolution qui  se ferait évidemment par un grand stress, qui est la peur de l’inconnu. «  Il n’y a jamais d’évolution sans stress »: affirme la biologiste Elisabeth Sahtouris. La psyché humaine fonctionne comme cela : sans pression impérieuse, pas d’évolution. Tout le monde cherche à être mieux mais peu de gens sont enclins à se transformer. Et selon Andrew Cohen :  « Ça demande un trop gros engagement et un véritable appel intérieur, un énorme désir de précipiter l’avenir, là, tout de suite, sans attendre on ne sait quoi. … alors que tout peut s’effectuer à tout instant et à chaque coin de rue ».

 

 

ORIENT/OCCIDENT

 

« Le bonheur entre et sort. C'est l'éclair qui vient de l'orient et disparaît à l'occident. Toute la terre le voit et tressaille ; mais il passe. »

Henri Lacordaire

 

En Orient, les traditions nous enseignent que nous devons nous libérer de nos désirs et de nos peurs, pour sortir de la roue des incarnations (mort-renaissance-mort) et connaître le nirvana et donc ne plus s’incarner, et  transcender ainsi la matière. C’est l’image de l’adulte qui explore les états supérieurs de conscience mais qui se connaît parfois mal au sens psychologique et émotionnel. En Occident, plus matérialiste et évolutionniste, c’est l’image de l’enfant qui devient l’adulte et qui pour y parvenir, doit lâcher tous ses conditionnements mentaux et émotionnels. Nous pensons que ce sont les deux facettes de l’être humain, qui nous amène à la rencontre du 3ème type : l’être éveillé qui, est le vecteur pour que l’univers,  prenne conscience de sa conscience. Un des guides spirituels américains de notre temps, Andrew Cohen nous parle « d’une voie évolutionniste fondée sur la découverte essentielle que l’univers évolue depuis 14 milliards d’années  et que nous sommes le dernier fruit connu, en se cens qu’il a pris conscience de sa course incroyable, et sait que la suite dépend en partie de lui.  Dès son éveil certes, mais aussi et surtout de son action pour se changer lui-même et changer le monde ». Mais l’homme veut-il vraiment changer ? et  le peut-il en évitant les pièges de l’ego ?