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METAMORPHOSE
« La paix, comme toute métamorphose, exige une adaptation douloureuse à laquelle bien des gens se refusent. »
Jean-Paul Fugère
La vie de chaque être est une chenille qui peut se transformer en papillon, et la mort est le processus inverse. Il est impossible de se changer, mais il est possible de se transformer, de voir les choses et les situations différemment, en changeant de fenêtre. Nous ne devons pas avoir peur du changement, car c’est toujours pour un mieux-être. La difficulté pour l’être humain, c’est d’avoir le courage de transformer sa vie. Il préfère souvent être dans la souffrance plutôt que de modifier une seule de ses pensées, et être plus heureux. La peur de l’inconnu le paralyse. Mais si la porte est fermée, et que nous ne la poussons pas, comment savoir ce qu’il y a derrière ? La métamorphose pour le mieux-être est semblable un cent dix mètres haies : tant qu’on ne saute pas la première haie, on ne peut pas savoir si on sautera les autres. Mais on peut toujours essayer et si on tombe, ce n’est pas grave, on recommence. Quel enfant ne trébuche pas, avant même de tenir sur ses pieds et marcher ? Le mécanisme de la transformation est similaire, être conscient que tout est un travail d’assimilation, que notre cerveau enregistre progressivement. Si nous avons emmagasiné des schémas qui ne sont pas les nôtres, car conditionnés par notre enfance, nos éducateurs, les médias, etc… nous pouvons effacer cette disquette et graver des informations nouvelles, plus positives, pour être en harmonie avec soi-même, et lâcher « notre vieille peau » de chenille et devenir le majestueux papillon, qui nous permettra de prendre notre envol vers la liberté.
MERVEILLE
« Nous portons en nous des merveilles que nous cherchons en dehors de nous. »
Thomas Browne
Au IIIème siècle avant J.C., Philon de Byzance a énuméré les monuments d'avant l'époque romaine et les a nommés les 7 merveilles du monde antique, œuvres d'art considérées comme les plus remarquables. Ce sont :les pyramides de Gizeh, les jardins suspendus de Babylone, la statue de Zeus à Olympie, le colosse de Rhodes, le temple d'Artémis à Éphèse, le Mausolée d'Halicarnasse et le phare d'Alexandrie. Il y a de quoi s’émerveiller de tout ceci, mais ne devons-nous pas nous émerveiller des qualités que nous possédons toutes et tous, comme l’Amour, le Courage, la Générosité, la Courtoisie, l’Honnêteté, la Droiture, et la Justesse. Ne possédons-nous pas les 7 merveilles du monde intérieur ? Marilyn Monroe, disait : « Je ne veux pas être riche. Je veux être merveilleuse. » Nous devons, sans cesse, nous répéter cette maxime pour nous révéler à ce que nous sommes. La nature, à elle seule, est une merveille. Chaque élément a sa place, chaque animal, du plus microscopique au plus macroscopique, remplit sa mission, et l’homme bien souvent ne sait pas qui il est, et ne respecte donc pas la merveille qu'il est lui-même, et en plus, il détruit son habitat puisque les climats sont chamboulés, à cause de ses bêtises (cf. Nicolas Hulot et Jean-Louis Etienne). Respectons ce qui nous entoure, pour continuer de nous émerveiller, comme l’enfant qui est en nous. Einstein disait que « plus il avançait, plus l’émerveillement lui donnait le désir de s’incliner et que, ce faisant, sa découverte allait grandissant »
MIROIR
« On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux »
Antoine de St Exupéry
Les autres sont notre miroir : dans toute rencontre ou situation, quelle qu'elle soit, nous devons toujours nous poser la question : qu'ai-je à comprendre sur moi-même ? au lieu de nous convaincre que c'est à cause de l'autre que çà ne va pas, que c'est à cause des circonstances que nous ne sommes pas biens. C'est plus facile de trouver la réponse à l'extérieur et çà permet (en plus !) de ne pas se culpabiliser ou de se remettre en question.
Un jour, quelqu'un m'a dit une phrase, qui a été le fil conducteur de ma vie : « Ce ne sont pas les circonstances qui affectent un être, mais la façon dont il y fait face » J.vL.
Pourquoi ne pas être conscient que toute situation ou toute personne en face de nous, n'est en fait que notre miroir. Cela nous permet d'agir sur nous-mêmes, de mieux nous connaître et ainsi mieux nous aimer. En fait ce que nous n'acceptons pas chez l'autre c'est ce que nous n'acceptons pas chez nous.
Par exemple, lorsque nous sommes en conflit avec quelqu'un qui nous exprime des reproches ou des critiques, nous pouvons rétorquer : " arrête, je ne veux pas t'entendre ! Mais il serait plus positif, dans une telle situation, de rentrer en nous-mêmes et nous demander : que reflète en moi la colère de cette personne ? peut-être que notre moi intérieur est perturbé, ou peut-être sommes-nous en ce moment en colère contre nous-mêmes à ce moment précis ?
Dès que les gens regardent en eux-mêmes et découvrent mieux leurs émotions, ils reconnaissent souvent qu'ils ont simplement projeté leur conflit intérieur sur le monde extérieur, de façon à pouvoir en prendre conscience et se transformer.
En utilisant l'effet miroir, nous pouvons voir ce que nous ressentons vraiment et apprendre à être plus honnête avec nous-mêmes, plus juste, plus vrai, plus authentique.
Mais le miroir peut nous renvoyer également des effets positifs. Ceux que nous aimons, que nous respectons, que nous admirons, sont aussi des miroirs, parce qu'ils nous reflètent. Nous ne saurions reconnaître leurs qualités si nous ne les possédions déjà. Observons nos animaux préférés : ils sont le miroir de l'amour que nous nous leur portons.
Les miroirs sont partout. A chaque nouvelle relation, il y a miroir. La clef, c'est toujours de chercher en soi la signification du reflet.