samedi 19 janvier 2019

Une vie comme la vôtre.. suite 4


Dans l’ici et maintenant, je suis un être humain incarné sur le plan de l’espace-temps qu’est la terre. Cet être divin incarné dans cette dimension, (plan de la dualité, deux facettes d’une même pièce) devient le joueur, pour matérialiser l’amour de sa divinité pour que le grand Tout infini, puisse se reconnaître. (Plan de Unité) C’est la règle du Grand Jeu de la Vie. Cette conscience universelle que l’on nomme Dieu, le tout, l’infini, la vie, s’incarne sous différentes facettes, plus de 7 milliards actuellement. 

Quand, dans mon expérience individuelle (et par voie de conséquence collective) je rencontre
les autres ou les situations qui me donnent l’impression d’être rejeté, abandonné et humilié c’est la perception que j’en ai.  Le hasard n’existe pas. En tant que Dieu vivant, j’ai créé cela avant de m’incarner. 

Le choix  de la troisième dimension :

Sur le plan de la matière, quand je ressens la souffrance, je peux me voir comme une victime ou comme le dieu créateur vivant, que je suis.  
J’ai peur de voir l’amour et la joie de mon Être ou je m’aime et me reconnais en tant qu’être spirituel faisant une expérience terrestre ?

Dans le Jeu de la Vie, je crée inconsciemment, et en permanence les personnages (autres joueurs) et les situations, qui vont me faire ressentir le rejet, l’abandon et l’humiliation. Souffrance pour reconnaître que je ne suis ni rejeté, ni abandonné ni humilié puisque je viens de la Source divine  et donc suis aimé de la création dont je suis issue. 

Et comme j’ai oublié qui je suis, je pense que je suis victime de mes expériences(je ne m’aime pas, je ne me fais pas confiance, la vie est difficile, je souffre et j’en ai assez de souffrir,....) 

Si je me souviens que je suis responsable de ma création (je m’aime, me reconnais, la nature est belle, je crée de belles et bonnes choses pour mon bien-être ,...) 
Ce sont les deux facettes de la même médaille, du plan de la dualité. Ce qui n’empêche pas d’être aligné avec l’unité. 

Et aussi longtemps que je me crois séparé du Créateur du Jeu de la Vie. je joue une partie erronée car j’ai oublié la règle du jeu. 

Tant que je n’en ai pas conscience, le schéma de souffrance continue (le hamster tourne dans sa roue) jusqu’à ce que je revive l’émotion totalement.  Ce qui guérira et donc libérera cette souffrance. 
Et guérir mon personnage du moment présent guérira en même temps les parties de moi-même, vivant dans d’autres plans puisque je suis un être multidimensionnel vivant sur d’autres fréquences vibratoires. 

J’ai donc  le choix de plonger et ressentir les émotions qui ont bloqué l’énergie et qui se sont cristallisées dans mon corps émotionnel, mental et physique. (maladie = mal a dit). Notamment les situations et événements que j’ai perçus dans mon enfance avant l’âge de sept ans. Je les revis consciemment pour les accueillir et ainsi les revivre et ainsi les libérer. 
A ce même moment , les autres parts de moi-même, vécues en incarnation dans des vies antérieures (qui sont restées cristallisées donc en souffrance, hors du temps et de l’espace) sont également libérées. Et le schéma ne tourne plus en boucle. 

Je suis ce que je vibre. 



mardi 15 janvier 2019

Une vie comme la vôtre ..suite 3


Je ne suis pas victime du passé mais responsable du présent pour créer le futur sans m’y projeter
En tant que réalisateur, je crée des films dont l’acteur principal est toujours moi-même. 
Je joue à être la personne que je veux être et j’y prends plaisir car j’ai conscience que c’est juste un jeu, le jeu de la vie... peu importe le scénario, l’ego est la vedette du film, parfaite dans ses imperfections. 
Ce personnage principal pense, donc il existe... comme dit Descartes. L’auteur, l’âme, se fond dans la réalisation du film. Il plane mais je ne le vois pas. Je joue mon rôle, bien appris et bien conditionné par les répétitions, et je choisis mes partenaires grâce au casting élaboré, les meilleurs acteurs qui me donneront la réplique, la plus parfaite pour accomplir ma destinée. Et nous jouerons ensemble, dans un décor humain emprunts de situations qui, improvisées parfois, pour laisser place aux émotions ressenties du moment. Ou je lutte sur ce qui s’infiltre dans le texte original ou j’accueille ce qui est dans l’instant. 
Le film terminé, je ne vois que la première et quitte la salle, en laissant aux spectateurs le soin de voir ce qu’ils ont à voir... ce n’est plus mon histoire mais la leur maintenant que l’oeuvre leur est offerte. Ils s’identifieront ou pas ...

Quant à moi, j’oublie cette histoire,  et déjà un autre scénario apparaît. 

samedi 12 janvier 2019

Une vie comme la vôtre (suite)



Aimer c’est donner
« Laisse-moi te donner et ne me prends pas. Je te donne ce que j’ai et ne suis pas un puits sans fonds. Donc n’abuses pas. Je ne peux donner que ce que j’ai, dans la mesure de mes possibilités de l’instant. « 

Ma nature est de donner, tout comme vous... . Le moins évident pour moi est de recevoir. Recevoir est rare mais lorsque ça arrive, ça me touche émotionnellement. c’est  comme si on m’offrait la Tour Eiffel . Je me sens l’obligation de rendre. Je ne m’autorise pas à accueillir ce qui est. C’est un conditionnement de l’enfant qui n’avait pas droit aux cadeaux. Pas d’anniversaire, pas de noël à cause d’une secte... du coup petite pensée apparaît « je n’y ai pas droit »  stockage dans mon disque dur et reformatage d’une part de mon inconscient. « J’ai le droit d’accepter un cadeau et le devoir de l’accueillir avec joie » 

En général lorsqu’on fait un cadeau c’est pour l’autre et pas pour soi 
Sur le plan matériel il est judicieux d’offrir un présent que la personne aime ou désire. (il faut bien entendu connaître ses goûts ) Et là est le vrai cadeau, donné avec le coeur, et qui lui fait réellement plaisir. Sachant qu’on a généralement plaisir à donner : le coeur de celui qui donne s’ouvre en même temps que celui qui reçoit. Quand on offre un objet qui nous plait et qu’on pense qu’il plaira à l’autre ce n’est pas un cadeau. « je flatte mon ego qui a besoin d’être remercié et valorisé. «  Et cette attente montre le bout de son nez. Peu importe la valeur financière c’est l’intention du coeur, la vrai valeur. et quel bien ça fait de part et d’autre, à une seule condition : ne rien attendre.   « Je donne à la Vie »

Sur le plan affectif, (pas besoin de connaitre la personne) pas de recherche à faire, pour donner un sourire, une parole bienveillante et rassurante, une écoute et une compréhension, un encouragement. Tout cela ouvre notre coeur et celui de la personne qui le reçoit. Et c’est gratuit. Et là aussi « je donne à la vie »

Comment savoir ce qui est le meilleur pour l’autre ? 
En le connaissant un peu, en l’écoutant ou en lui posant la question tout simplement. 
Malheureusement chacun prétend qu’il sait mieux que l’autre. Faux ! chacun est sur sa « planète ». On ne connait pas ses pensées et ses émotions, son vécu intérieur dans les expériences de sa vie. On croit le connaître, mais que sait-ton de qui il est en réalité ? Lui-même le sait-il ? Alors on l’imagine au travers des filtres de notre propre « planète », nos propres pensées et expériences. L’imagination n’est pas la vérité ni la réalité. Et on se base sur de faux concepts induits par nos propres pensées pour soi-disant savoir mieux que la personne et ainsi la conseiller et parfois inconsciemment la manipuler. En fait on voit chez l’autre ce qu’on ne veut pas voir chez soi. Du coup, on se permet de juger ou de critiquer, sans voir qu’on projette sur l’autre nos propres ombres. Cà peut être vécu par l’autre comme une atteinte  à ce qu’il est et il peut se sentir incompris, rejeté ou carrément abandonné. Souvent parce que la communication n’est pas bonne dans cet instant de partage d’où l’idée de poser des questions à une personne qui a besoin d’être éclairée sur une problématique.   La phrase : « si j’étais à ta place, je ... » est fausse. Personne n’est à la place de personne ! . il est plus juste de lui dire : « et si tu voyais les choses de cette manière ? » Là elle peut se positionner différemment, faire ses propres choix et prendre ses décisions toutes seules. 
L’ego nous invite toujours à vouloir changer l’autre. Le coeur nous invite à l’éclairer.  On ne change pas le monde, on se transforme. 
Voici une image de ma planète. : 
j’aime mon lieu de vie, mon « chez moi. « . Je décore selon mes goûts , je suis entourée de meubles que j’ai choisis, je vis dans un endroit qui me convient pour l’instant. J’entretiens ce lieu pour mon bien-être. Ai-je envie que quelqu’un vienne chambouler mon cocon ? Non bien sûr.  
En revanche, je peux avoir envie de changer la déco ou les meubles,  par exemple. Et si je n’ai pas d’idées précises, je vais peut-être demander conseils pour m’éclairer. En voyant ce qui me correspond le mieux, je ferai mon propre choix, car je souhaite être en harmonie avec qui je suis, ce que j’aime et ce qui me fait plaisir. Ce n’est pas le conseiller qui va choisir à ma place. Le rôle que je lui donne est juste de m’ouvrir l’esprit pour que je me sente mieux dans mon habitat. 
Ai-je envie que quelqu’un m’enlève ce pouvoir d’être bien chez moi ? Non. 
Pourquoi ferais-je cela dans la maison de l’autre ? Respect... je reste à ma place, et accepte le rôle d’éclaireur, rien d’autre. 

Alors avons-nous envie d’avoir des relations paisibles ou conflictuelles ? Des relations d’ego ou de coeur ? C’est notre choix... 


La question à se poser est : Qui suis-je ?

dimanche 6 janvier 2019

Projet d’un nouveau livre...

Une vie... comme la vôtre probablement... avec ses hauts et ses bas, une sorte de yin/yang du plan humain :


Une vie... comme la vôtre probablement... avec ses hauts et ses bas, une sorte de yin/yang du plan humain :
Ne me sentant pas exister dans mon enfance, ne me sentant pas aimée, reconnue, écoutée, rassurée, encouragée, et comprise toute ma vie j’ai essayé d’aimer, d’écouter, de rassurer, d’encourager, de reconnaître, de comprendre les autres (les miroirs de moi-même) pour combler mes manques. . J’ai créé des Scenari qui m’ont permis d’exister comme une actrice qui joue l’expérience humaine, emprunte de liberté dont j’avais été privée dans ma jeunesse.
J’ai évité de vivre mes émotions (colère, tristesse,...) car je voulais être parfaite pour tenter d’être aimée.
Du coup à vouloir être un ange pour les autres je suis devenue un démon pour moi. Au lieu d’être libre je me suis emprisonnée et avec le temps est venu un trop plein d’émotions qui m’a poussée à m’isoler à me retirer d’un monde qui ne me convenait pas, pour échapper à ma souffrance. Avant d'en prendre conscience, j’ai oublié de vivre car, et sans m’en rendre compte, j’étais en mode survie. La peur d’exprimer mon identité humaine, m’a voilé l’amour de ce que je suis vraiment au plus profond de mon être.
Je me suis battue pour avoir le sentiment d’exister. J'ai résisté à ce qui est et j'avais oublié de vibrer de l’intérieur, de ressentir mon corps qui me sonnait l’alarme. J’ai évité les larmes de mon enfance et du coup j’ai renforcé mon hypersensibilité.
Dualité de notre monde humain.
Deux facettes de la même pièce. Pile : voir le bon, le beau et le vrai. Face : voir le mauvais, le laid et le faux.
A vouloir ne voir que ma lumière il fallait voir mes ombres et les éclairer.
Je devais me jeter à l’eau et plonger à l’intérieur de moi-même. Ecouter ce véhicule terrestre qu’est mon corps, qui, de nombreuses fois m’avait alertée que quelque chose clochait, cette sonnette d’alarme ! Je n’étais pas en phase. J’étais branchée mais le courant ne passait pas. Energie relative mais pas continue. Une ampoule qui clignotait. Et mon cerveau prenait feu avec des pensées du passé qui tournaient en boucle, des pensées limitantes... disent les experts du développement personnel. Dans ma tête : des « pourquoi ? La victime continuait de me martyrisait. « Et dans mon corps des « comment ? » mon souhait pour vivre le bien-être, l’amour, la paix et le joie. et je décidais le dépouillement personnel...
Oui car dans le monde des bisounours qui me préservait des difficultés de ce monde de matière, je ne voulais voir dans les beautés de la vie terrestre, que la nature et les animaux. L'humain, je le trouvais violent et noir.. Alors je me suis mise, encore une fois à observer les autres et j’en ai conclu qu’ils vivaient dans l’illusion, qu’ils semblaient heureux et qu’en vérité ils ne l’étaient pas. Inconscients et ignorants, ils vivaient dans ce rêve, comblaient leur mal être et leur solitude, par des addictions à tout ce que la société proposait. Ça leur donner l’impression de vivre et d’exister. Les personnages étaient vivants mais pas en vie et tout comme moi, en mode survie. Car la vie ne se charge pas de nos scenari. ...de nos bien être ou de nos mal être. Mon regard restait tourné sur les autres et je vivais dans le palais des glaces. Je voyais que nos créations mentales forment un égrégore illusoire qui ne mettra jamais en cause la Vie et la nature de ce que nous sommes intrinsèquement. Je voyais l’entité illusoire horizontale et la Vie, verticale. La dualité est le monde humain et l’unité est divin. De notre point de vue humain tout est linéaire, défini, limité, une dimension. Du point de vue de notre Etre, tout est infini, illimité, multidimensionnel. Et tout çà c'est la même médaille, rien n'est séparé, ni de moi, ni de nous, ni du ciel, ni de la terre...
En attendant, je pris conscience que nous sommes sur cette belle planète bleue qu’est la terre et nous vivons cette expérience en ayant fait des choix inconscients (conditionnés par des croyances qui ne sont pas souvent les nôtres) et pour ce qui me concerne, de plus en plus conscients, en étant de plus en plus moi-même, à chaque instant...
Il est important de ramener la conscience à ce qui est et non pas à ce qui devrait être. Le voile de l’oubli doit être ôté pour laisser passer la lumière pour que progressivement l’ombre s’efface. ETRE, VIVRE et ACCEPTER CE QUI EST... et la VIE continue comme elle n'a jamais cessé d'être, avec ou sans nous..


La suite à bientôt....

C’est la vie...

"A la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents. On croit qu'ils voyageront toujours avec nous. Pourtant, à une station, nos parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage. Au fur et à mesure que le temps passe, d'autres personnes montent dans le train. Et elles seront importantes : notre fratrie, nos amis, nos enfants, même l'amour de notre vie. Beaucoup démissionneront (même éventuellement l'amour de notre vie), et laisseront un vide plus ou moins grand. D'autres seront si discrets qu'on ne réalisera pas qu'ils ont quitté leurs sièges. Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d'attentes, de bonjours, d'au-revoir et d’adieux. Le succès est d'avoir de bonnes relations avec tous les passagers pourvu qu'on donne le meilleur de nous-mêmes. On ne sait pas à quelle station nous descendrons, donc vivons heureux, aimons et pardonnons. Il est important de le faire car lorsque nous descendrons du train, nous ne devrons laisser que de beaux souvenirs à ceux qui continueront leur voyage. Soyons heureux avec ce que nous avons et remercions le ciel de ce voyage fantastique. Aussi, merci d'être un des passagers de mon train. Et si je dois descendre à la prochaine station, je suis content d'avoir fait un bout de chemin avec vous. Je veux dire à chaque personne qui lira ce texte que je vous remercie d’être dans ma vie et de voyager dans mon train."

Jean d’Ormesson
 Pour ceux que j’aimes.......