dimanche 23 décembre 2018

FAIRE LE TRI SELECTIF DANS NOTRE VIE....




Consciente que nous ne sommes séparés de rien (sommes tous un seul ❤️ au plan de l’être), je fais le choix ici et maintenant, du « Tri sélectif » au plan humain pour être dans l’amour, la paix et la sérénité avec moi-même. Ce choix est la résultante de mes expériences, dans le palais des glaces, où je n’ai vu que le miroir intérieur de mes ombres (et aussi de mes lumières) Comme une pierre brute, les facettes se nettoient progressivement à la lumière de la conscience pour devenir un diamant éternel. Un solitaire pour l’incarnation que j’ai choisie.
Alors :
Je dépose dans la poubelle* jaune les personnes positives, qui sont sur la même longueur d’onde, et avec qui il y a un véritable échange dans le coeur
Je jette dans la
poubelle* grenat les personnes toxiques (bourreaux, victimes, persécuteurs, vampires) qui me font perdre du temps et puisent dans mon puit d’énergie, réservoir de ma vitalité.
Je classe dans la poubelle* verte les contacts neutres, les personnes avec qui je partage de bons moments et de l’énergie.
Tout est juste
Tout va bien
Comme le soleil, j’ai conscience que ma présence éclaire et réchauffe les coeurs. Le plus difficile pour l’humaine que je suis est le détachement et la non-attente (souvent inconsciente). Accueillir les colères stockées dans mon trop plein émotionnel et les libérer. Je porte le gilet jaune intérieurement 😜 dans l’amour et la douceur.
Être soi-même à chaque instant. 😊
* c’est une métaphore : je ne mets personne dans une poubelle 😜 plutôt dans un panier de fleurs d’amour

mardi 18 décembre 2018

Et si nous parlions d'amour ?



Et si nous parlions d’amour ?
Etre au cœur de l’harmonie


Pour planter le décor de cette conférence, je voudrais vous dire que je suis célibataire, sans enfants et j’ai eu mille vies, et j’ai encore mille envies. Un bon moyen d’expérimenter la vie humaine.


«  Le grand renouvellement du monde tiendra sans doute en ceci : l’homme et la femme libérés de toutes les erreurs, de toutes leurs difficultés, ne se rechercheront plus comme des contraires, mais comme des frères et sœurs. Ils uniront leurs humanités … »  Rainer Maria Rilke

Aujourd’hui dans la conscience collective, le couple apparaît comme un rêve jamais incarné, une promesse jamais tenue. D’après les études, le couple ne vivrait l’amour ou l’illusion de l’amour que pendant les premiers temps de la rencontre et ce, pendant 3 ans ; ensuite tout ne serait qu’aménagements d’associés plus ou moins intelligents pour cohabiter de manière agréable. Nous n’avons jamais associé la réussite du couple à la notion de changement personnel et pourtant !  le couple ne peut rester vivant que dans la mesure où deux êtres évoluent vers eux-mêmes. Ce n’est pas l’autre qu’il faut changer, c’est soi-même, dans le sens que chaque être est une fleur en éclosion sous le soleil de la conscience de l’autre. Les noces intérieures de chacun et de chacune, sont faites de l’équilibre du masculin et du féminin en soi. C’est le symbole du Taï Ki, le Yin Yang, mon symbole préféré : le symbole de l’harmonie.

La rencontre avec soi-même et la rencontre avec l’autre sont inséparables et il arrive un moment où l’enfer, ce n’est plus jamais avec les autres, mais le paradis c’est avec l’autre. C’est un parcours initiatique qui a ses lois et ses clefs, et se déroule dans un certain ordre.

J’ai envie aujourd’hui d’apporter un peu de lumière dans cet immense et mystérieux continent qu’est l’Amour. La relation entre l’homme et la femme est fondatrice des valeurs d’une société, c’est le portail d’une civilisation.

« Sans amour, qu’est-ce que vivre veut dire’ ? » se demande Don Quichotte. L’amour nous rend plus vivant, plus heureux. Il nous grandit, il nous embellit, il nous bonifie et nous permet de soulever des montagnes, n’est-ce pas ?

De par mon expérience des relations humaines, en écoutant des hommes et des femmes de tous les âges et de tous les milieux, toutes cultures confondues, me raconter leurs rêves, leurs espoirs, leurs désirs et leurs souffrances, je me suis dit :

Comment est-il possible que le plus souhaitable des sentiments soit aussi le plus dévastateur dans le cœur des humains ?
Ne sommes nous pas en train de confondre l’amour et le désir ?

Chaque être humain est unique et chaque histoire semble différente, mais en fait, il est souvent question d’amour qui se transforme pour certains, en haine. Mais la haine n’est-elle pas le sentiment négatif de l’amour ? Deux facettes d’une même médaille. La Lumière et l’Ombre.

Alors, pourquoi ce passage d’une facette à l’autre ?
Est-ce que l’amour doit nous emprisonner ou nous rendre libre ?
Doit-on dominer l’autre, ou le posséder ?
Doit-on changer l’autre ?
L’autre, l’autre, les autres…. Je n’entends que çà.

Prenons un miroir et posons-nous la question :
Sommes-nous parfaits, nous-mêmes ?
Ne sommes-nous pas notre meilleur ami et en même temps notre pire ennemi ?

Le parcours que je vous propose aujourd’hui, est un chemin qui va en direction de nous-mêmes. Eh oui ! Difficile direz-vous. 
Car c’est grâce au miroir que l’autre nous reflète que nous pouvons prendre conscience de qui nous sommes. L’autre quel qu’il soit, homme ou femme, devient une facette de notre personnalité à un moment donné.

Dans les premiers temps de la rencontre, cette facette est étincelante, nous sommes dans la séduction, dans le désir de conquérir, de séduire. Nous sommes comme dans un rêve, nous nous montrons dans notre pleine lumière. Puis au fil du temps, les ombres apparaissent et là, commencent les problèmes. On se positionne dans ce que l’on est, et voici les reproches

Prenons l’exemple d’un couple.

(intervention public  VIP Blanc pour femmes et Noir pour hommes)
Par souci de galanterie Messieurs, on va commencer par les femmes

La femme dit :
-     « tu n’étends jamais la serviette de toilette sur le radiateur ! »
-     « tu ne rabats jamais la lunette des toilette »
-     « c’est à cette heure-ci que tu rentres »
-     « tu as encore oublié notre anniversaire de mariage ? »
-     « tu ne m’offres jamais de fleurs »
-     « tu ne me dis jamais que tu m’aimes »
-     « tu n’as toujours pas réparé…. »
-     « quand je te parle, tu ne m’écoutes pas »
-     « tu penses qu’à çà »

Cà vous dit quelque chose Messieurs, n’est-ce pas ? Tu, tu, tu…


Et l’homme dit :
-      « t’es jamais contente »
-     « avec toi, j’ai toujours tort »
-     « t’es toujours en train de râler »    
-     « t’es jalouse ? »
-     « tu veux toujours avoir le dernier mot  »
-     « tu ne sais pas ce que tu veux, tu changes d’avis tout le temps « 

Cà vous dit quelque chose Mesdames, n’est-ce pas ? Encore tu, tu, tu…

Révélation : le « tu, tues ! »

Et la relation commence à se dégrader. Chacun se ferme ou explose. Et avec les années, l’amour se flétrit au lieu de se nourrir. On ne sait même plus pourquoi on reste ensemble, on n’arrive plus à communiquer. On n’a pas le courage de se quitter ou on a peur d’être seul, alors on souffre, on se supporte ou on se trompe.

Et l’amour qui nous a réuni, où est-il passé ?
Où est l’être qu’on a cru choisir, l’être qui nous faisait rayonner, le ressenti qu’on avait des ailes ?
et bien justement il s’envole ! et naît la douleur d’un rêve non accompli.
Le rêve de chaque vie : « AIMER, inaccessible étoile » comme dit Jacques Brel dans sa Quête.
Et là, comme je le disais tout à l’heure, le chemin vers soi peut commencer, car c’est en situation de coeur qu’on fait le plus beau travail et qu’on prend conscience que l’AMOUR doit nous élever, nous faire grandir, nous porter, et non nous détruire.

C’est pour cela qu’il est important, de créer l’union sacrée de notre part féminine et masculine, à l’intérieur de nous-mêmes. Vous vous souvenez : le symbole du Yin-Yang.

Tout relation d’amour permet de combler nos besoins, de satisfaire nos désirs mais pourquoi ne pas accueillir l’autre tel qu’il est. Aimer l’autre pour l’autre est le vrai sens de l’amour.  

Aimer c’est Donner, Aimer c’est respecter, Aimer c’est ne pas avoir de raison d’aimer. Aimer c’est écouter, Aimer c’est comprendre, Aimer c’est devenir complice avec l’autre tout en restant soi-même. Aimer c’est se re-connaître en l’autre car c’est dans ses yeux, que l’on découvre qui on est, et c’est dire si c’est important de se connaître.

Comme dit Socrate : « Connais-toi toi-même, et tu connaîtras l’univers et les Dieux. »

Et Antoine de St Exupéry de rajouter : « S’aimer, ce n’est pas se regarder face à face, mais marcher ensemble dans la même direction »

Et comme l’essentiel est invisible pour les yeux, regardons avec le cœur et comme dit Dany : avec l’intelligence du coeur.

Dans chaque être humain il y a la part féminine et la part masculine.
Dans un homme il y a une femme qui ressent, qui accueille, qui imagine, qui créé.
Et dans chaque femme, il y a un homme qui conquiert, qui agit, qui combat,…
Donc créer le couple Yin Yang, c’est unir ces deux polarités en nous pour révéler l’être unique que nous sommes. Cet être unique qui est en interaction avec l’autre. C’est notre chemin que nous parcourons, pas celui de l’autre. D’ailleurs on vient au monde seul, et on le quitte seul. On ne vit pas pour l’autre, mais avec l’autre.

L’amour, c’est être à l’écoute de l’autre, le comprendre, et cela apporte beaucoup de bonheur .   Qui n’a pas envie d’être écouté ?  qui n’a pas envie d’être compris ? C’est à ce moment-là qu’on ressent l’amour. Ce n’est pas dans les « je t’aime » à tout bout de champ, bien qu’on aime se l’entendre dire, surtout nous les femmes n’est-ce pas ?.
Aimer c’est avoir de la compassion pour l’autre, et en même temps se sentir en harmonie avec soi. Là on peut parler véritablement d’amour, de manière authentique.

N’est-ce pas un beau  programme pour le couple du IIIème millénaire ?
Ou est-ce une utopie ? Est-ce le rêve de chacun d’être heureux, d’aimer et d’être aimé dans une totale liberté et en toute complicité ?
Dans un couple, à 3 entités ? : JE, TU et NOUS. (je suis libre d’être ce que je suis, tu est libre d’être ce que tu es et il y a des choses qu’on partage : le nous)

L’Amour, à mon sens, est le seul sentiment qui nous anime, et nous donne des envies pour être « EN VIE ».


Partant de ce constat au niveau individuel, je vais même étendre l’Amour à un niveau plus planétaire. Si les guerres existent depuis des lustres sur notre belle planète, regardez-bien :  elles partent toutes d’un pays qui veut dominer l’autre, qui veut l’asservir, le piller, le convertir à ses lois civiques ou religieuses, ou se l’approprier. Chaque pays pense avoir raison, sans toutefois entendre ou comprendre l’autre. L’intérêt passe avant toute considération. Et regardons bien, n’est-ce pas le même schéma pour les êtres humains ? Des histoires d’Ego. Moi je, moi je moi…

Vous avez dit mondialisation ? domination, souffrance, guerre ?
Et bien moi, je suis pour la mondialisation du cœur !


A la différence des animaux qui nous aiment inconditionnellement, nous avons un cerveau qui est une véritable mémoire d’ordinateur, un langage qui nous permet de communiquer, et en plus le sourire : des outils formidables mis à notre portée pour que tous les « gars du monde puissent se donner la main » comme dit la chanson.

10 % seulement de notre cerveau est utilisé, reste 90 % à quoi faire ? Peut-être de trouver les clefs qui nous permettront de vivre avec moins de souffrance et surtout de ne pas nous détruire.

L’Amour est seul engrais de cette plante humanitaire qui se meurt. Et il est temps d’en prendre conscience !

Dans cette Ere du Verseau qui s’annonce, nous allons devenir des égoïstes-altruistes.
Qu’est-ce que cela veut dire ?:
- « Je m’aime pour mieux aimer l’autre »
- « Je me donne pour mieux donner à l’autre »
- « J’ai confiance en moi pour mieux avoir confiance en l’autre » 
- « Je me respecte pour mieux respecter l’autre »

On ne change pas l’autre, on se transforme.
Je sais : Ce chemin qui peut nous mener vers le bonheur et la joie, est difficile mais ô combien enrichissant et évolutif pour l’être humain ;

Lao Tseu disait : « ce n’est pas parce que c’est difficile qu’on ne fait pas les choses, mais parce qu’on ne les fait pas que c’est difficile. »

L’idéal qui me porte et la lumière qui m’anime, je sens que vous l’avez vous aussi. La fraternité doit ressembler à l’amour.

N’ayons pas peur de créer véritablement notre couple Yin Yang, pour vivre celui du IIIème Millénaire fait d’amour, de paix et d’harmonie, pour le bien-être de chacune, de chacun et celui de la planète qui est notre habitat.

L’important c’est d’aimer…. Aimer c’est donner….

« Parlez-moi d’amour, redites-moi des choses tendres, »
« Votre beau discours, mon cœur n’est pas las de l’entendre….. »
«  Pourvu que toujours, vous répétiez ces mots suprêmes, « 

«  Je vous aime »

mercredi 5 décembre 2018

les relations hommes/femmes...


Chacun d’entre nous trimballe avec lui un « clone  psychique» de lui-même, celui-ci, tel un fantôme du passé est élaboré à partir des mémoires des vécus incarnationnels. Il porte toutes les blessures, souffrances, qualités et défauts hérités de nos aventures passées. Lorsque nous entrons en relation avec une autre personne, c’est le clone de celle-ci qui entre en relation avec notre propre clone. Les blessures réciproques non cicatrisées,  de l’un et de l’autre, s’ouvrent à nouveau et un combat perpétuel s’actualise dans l’astral.

Chacun sort ses armes, y va de ses arguments. Le combat est invisible mais bien réel.Cela s’accomplit dans toutes nos relations. Dés qu’on est « deux », le combat commence. Il y en a toujours un qui veut avoir raison ou dominer, et sort les arguments fournis par son Ego. C’est ainsi qu’on se retrouve tantôt victime, tantôt bourreau et l’on est engagé dans un conflit qu’on n’avait pas demandé.  

Dés qu’on sort dans la rue, avec une conviction bien ancrée dans la conscience, celle-ci s’active dés qu’on rencontre une tierce personne et le combat d’opinions, d’idées de croyances commence. On en ressort épuisé et une fois le calme revenu, on se demande bien comment on a pu se laisser embarquer dans ce conflit, et on en éprouve souvent de la honte, de la culpabilité, de la colère vis-à-vis de soi quand on se rappelle ce qu’on a pu dire à l’autre.

Tant que nous nous laissons « posséder » par ce clone du passé, nous revivons des scénarios identiques. Ce « fantôme » nous envahit, prend possession de notre temple corps et œuvrant à travers nous maintient dans l’illusion, dans un faux présent réactualisant un passé qui n’a plus lieu d’être. Celui-ci est rendu actif par notre Ego, qui, tel un seigneur installé dans sa forteresse de savoirs, de préjugés, d’arguments convaincants, de justificatifs, nourrit ce clone fantomatique qui vit à travers nous et nous «vide en énergie vitale ».  On a beau faire attention, il suffit de si peu pour réveiller une blessure émotionnelle mal cicatrisée ; un mot de trop, une allusion mal comprise, une blessure d’amour propre et le fantôme se réveille.


 A chaque combat, le « clone » se renforce, devient plus puissant. Il se nourrit de colères, de préjugés, de rancunes. Il ne connait pas le pardon, il le rejette car il sait que celui-ci peut le dissoudre, le désintégrer, le faire disparaitre.

Les « scènes de ménage »
Le processus de « lutte » s’actualise encore plus fortement dans les relations de couple. Chaque  partenaire défend ses points de vue, ses opinions, sort ses justifications, cherche à avoir le dernier mot. Il y a toujours un dominant et un dominé. Les « fantômes » des deux partenaires s’en donnent à cœur joie tandis que les Âmes de ceux-ci souffrent le martyre.  Chaque conflit augmente la souffrance. Dés qu’un des deux cherche à modeler l’autre, le combat commence.

Le scénario se met en place dés que les deux « acteurs » font le choix d’une vie commune. Pour plaire à l’autre, chacun met un masque, pour que le fantôme du passé ne se révèle pas. c’est là qu’entrent en jeux les mensonges, les non dits, les interprétations faussées suite à ces non dits, les manque de franchise, l’anticipation de ce que l’autre peut penser, l’interprétation de ce que l’autre nous dit, la digestion de colères rentrées, l’incapacité de s’exprimer clairement. Cela prépare la confrontation et puis chacun souffrant de ne pas être aimé pour ce qu’il est mais pour ce que l’autre veut qu’il soit, finit par laisser le « fantôme »ressurgir et il suffit d’une phrase, d’un mot, d’un quiproquo pour que le conflit éclate.  

Les deux « clones fantomatiques » se mettent à l’œuvre. Les deux époux s’entredéchirent, oublient les bons moments vécus ensemble et ne se souviennent de ce qui les à blessés. Le « démon intérieur » de chacun, donne vie au fantôme du passé et c’est le carnage.  Une fois la paix revenue, les deux époux n’en reviennent pas des horreurs qui se sont échangées. Hébétés, ils se regardent, ne savent plus quoi dire. S’il demeure entre eux un sentiment d’amour qui n’a pas été épuisé, ils se prennent dans les bras, se disent pardon, se promettent de ne plus recommencer, et se réconcilient sur l’oreiller. Mais parfois, le combat est tellement violent que le sentiment de colère ressenti empêche toute réconciliation, et s’installe entre les deux partenaires, une ombre, qui va polluer l’ambiance quotidienne et finir par provoquer une séparation à plus ou moins long terme.

Tant que nous nous laissons dominer par ces fantômes du passé, nous sommes embarqués dans ce genre de situation. Et après la rupture, nous pensons être libérés mais ce n’est qu’une illusion car le fantôme non éradiqué, demeure toujours installé en nous et attend son heure.

Voici l’exemple d’une situation :
Une femme ayant vécu une enfance dominée par un père exigeant supporte mal la domination masculine, elle en garde une mauvaise image. Sans s’en rendre compte elle est attirée par un homme qui sous une apparence affable, lui parait idéal.

Cet homme à vécu une enfance difficile à cause d’une mère nerveuse, angoissée qui se met facilement en réaction pour un oui ou un non. Enfant, il lui était impossible d’être lui-même sans avoir à craindre les foudres maternelles et il en a développé un caractère docile, mettant mal en point son aspect viril.

Les  deux partenaires, ignorant tout de leur passé respectif se mettent en couple. L’homme, portant en lui les mémoires de sa mère veille à ne pas « énerver son épouse » il prend des gants, veille à ses mots, et comme il perçoit que sa compagne est quelque peu inhibée, qu’elle n’ose guère exprimer ses émotions (à cause du traumatisme d’enfance, mais lui ne le sait pas) essaie de la booster en lui vantant ses qualités et talents. Il lui dit par exemple «  c’est dommage que tu te contentes de faire ce boulot qui ne te plait pas, tu es super douée pour écrire et tu pourrais mieux gagner ta  vie, je sais que tu es talentueuse »

Mais voici ce qu’elle entend : «  tu es une pauvre femme qui se contente de faire un boulot de m. alors que si tu te bougeais un peu les fesses, tu pourrais écrire, gagner mieux ta vie et cela améliorerait les conditions matérielles du foyer, mais tu es trop feignante pour te mettre au boulot ».

Elle voudrait répondre, mais n’arrive pas à exprimer ses émotions car elle a peur des réactions de son mari. Elle pense que celui-ci réagira comme le faisait son père lorsqu’elle était enfant. Cela réveille son fantôme (celui qui porte les traces de ce traumatisme) et elle perd le contrôle de sa personnalité. Le mari qui sent bien que quelque chose ne va pas, que sa bonne intention à été mal comprise l’incite à s’exprimer, à dire ce qui ne va pas. Mais elle ne le fait pas, elle devient nerveuse, son sourire disparait et est remplacé par un masque de souffrance. Elle ne voit plus son mari mais le fantôme de son père à travers lui. Et le mari ne comprend pas. Mais cela réveille en lui le souvenir de sa mère et lui  à son tour se fait envahir par le fantôme de son enfance. Il ne voit plus sa femme, il voit sa mère à travers elle.  Il ne maitrise plus rien.

Plus il argumente, plus ses mots sont interprétés par le fantôme qui à pris possession de son épouse. Les deux partenaires sont ainsi emportés dans un scénario dont ils n’ont aucune maitrise. Ils sont remplacés par les fantômes  qui entrent en lice pour se combattre.    Plus l’homme essaie d’argumenter, plus ses mots sont interprétés comme flèches blessantes et plus il insiste, pire cela est. De ces expériences, les deux époux ressortent épuisés.

Il suffit de si peu pour réveiller les clones fantomatiques. Alors l’homme fait attention à ses mots, il surveille tout ce qu’il dit et peu  à peu s’éloigne de sa vraie nature, il reste tendu, a peur de mal dire, se culpabilise dés qu’un de ses mots est mal interprété. La femme fait de même, elle n’ose pas dire ce dont elle à besoin, par peur de la « réaction de son époux » qu’elle confond avec son père, même s’il n’en a pas la même apparence. Chacun des époux s’éloigne peu à peu de son authenticité, le sentiment d’amour s’étiole, chacun ne sait plus qui il est. La séparation s’avère inéluctable. Mais tout n’est pas fini pour autant.

Quelques temps plus tard, chacun de son côté, fait une nouvelle rencontre, pensant que cette fois-ci tout allait être parfait. Mais c’est loin d’être le cas, car la loi de résonance étant omniprésente, les deux partenaires qui s’attirent ont  des blessures identiques à guérir ensemble.

Mais tant que les fantômes du passé ne sont pas éradiqués, le scénario antérieur se reproduit. Ainsi le « fantôme » du vécu de la dernière relation à tôt fait de se réveiller chez l’un et l’autre. Et les deux partenaires qui croyaient vivre une belle idylle se retrouvent dans la même situation qu’antérieurement. L’Homme finit par se demander pourquoi il rencontre toujours des femmes du même acabit (il pense qu’il est victime d’un sort de malchance) et la femme pense exactement la même chose.

Ainsi lorsqu’une scène de ménage s’actualise à nouveau, l’âme des deux partenaires est à nouveau mise de côté et ce sont les deux « fantômes » qui ressurgissant, mènent la danse. Et ce genre de situation peut se reproduire une fois, dix fois, cent fois, mille fois pendant une multitude de vies. Tant que le « fantôme du passé » interfère dans le présent de chacun, les conflits se perpétuent.