Neurones miroirs : l’apprenti-sage
Les
neurones du cerveau sont inter-reliés entre eux par des synapses. La
synapse désigne une zone de contact fonctionnelle qui s’établit entre
deux neurones ou entre un neurone et une autre cellule (cellule
musculaire, récepteur sensoriel) elle assure la conversion d’un
potentiel d’action déclenché dans le neurone pré synaptique (émetteur)
en un signal dans la cellule post synaptique (récepteur). Les
différentes synapses forment un « treillis synaptique » ou « circuit
neuronal » et ainsi tout ce que nous lions par notre conscience est «
lié » par celui-ci.
C’est ainsi que
par la loi de « correspondance-répondance » nous pouvons établir des
liens entre les choses et que nous sommes aussi prisonniers de ces «
attaches ». Il suffit d’avoir une éruption cutanée après l’ingestion de
fraises en même temps qu’on se fâchait avec sa belle mère pour que notre
cerveau établisse un lien entre fraises- éruption-belle mère et à
chaque fois que l’un de ces mots est activé par notre conscience
l’éruption cutanée se manifeste à nouveau et l’on finit par croire que
celle-ci est due à une allergie aux fraises et cela renforce le «
treillis synaptique » relatif à cette information. La plupart des
allergies alimentaires ou autres sont liées à des « événements
antérieurs » de cette vie ou d’une vie précédente qui se sont
enregistrés en nos mémoires cellulaires.
Tant
que le « concept » est nourri par notre Attention – consciente ou
inconsciente- on reste soumis à cette schématique, par contre dès que le
lien est « rompu » et que le treillis n’est plus nourri, celui-ci finit
par s’estomper et disparaître. Dés que nous cessons de penser à une «
chose » la mémoire de celle-ci commence à s’estomper
C’est par cette
loi « correspondance répondance » que nous restons prisonniers des
images et vécus de notre passé proche (enfance, adolescence, adulte) et
de notre passé lointain (vies antérieures : mémoires ethniques,
religieuses, raciales, sociales etc..) et c’est à nous de délier ces «
nœuds » qui nous maintiennent prisonniers de schémas inutiles.
Par Christian Duval.