mardi 20 mai 2014

Neurones-miroirs : apprenti-sage

Neurones miroirs : l’apprenti-sage

Leonora Carrington



Les neurones du cerveau sont inter-reliés entre eux par des synapses. La synapse désigne une zone de contact fonctionnelle qui s’établit entre deux neurones ou entre un neurone et une autre cellule (cellule musculaire, récepteur sensoriel) elle assure la conversion d’un potentiel d’action déclenché dans le neurone pré synaptique (émetteur) en un signal dans la cellule post synaptique (récepteur). Les différentes synapses forment un « treillis synaptique » ou « circuit neuronal » et ainsi tout ce que nous lions par notre conscience est « lié » par celui-ci.
C’est ainsi que par la loi de « correspondance-répondance » nous pouvons établir des liens entre les choses et que nous sommes aussi prisonniers de ces « attaches ». Il suffit d’avoir une éruption cutanée après l’ingestion de fraises en même temps qu’on se fâchait avec sa belle mère pour que notre cerveau établisse un lien entre fraises- éruption-belle mère et à chaque fois que l’un de ces mots est activé par notre conscience l’éruption cutanée se manifeste à nouveau et l’on finit par croire que celle-ci est due à une allergie aux fraises et cela renforce le « treillis synaptique » relatif à cette information. La plupart des allergies alimentaires ou autres sont liées à des « événements antérieurs » de cette vie ou d’une vie précédente qui se sont enregistrés en nos mémoires cellulaires.
Tant que le « concept » est nourri par notre Attention – consciente ou inconsciente- on reste soumis à cette schématique, par contre dès que le lien est « rompu » et que le treillis n’est plus nourri, celui-ci finit par s’estomper et disparaître. Dés que nous cessons de penser à une « chose » la mémoire de celle-ci commence à s’estomper
C’est par cette loi « correspondance répondance » que nous restons prisonniers des images et vécus de notre passé proche (enfance, adolescence, adulte) et de notre passé lointain (vies antérieures : mémoires ethniques, religieuses, raciales, sociales etc..) et c’est à nous de délier ces « nœuds » qui nous maintiennent prisonniers de schémas inutiles.

Par Christian Duval.