Nous ne sommes pas un conglomérat d’organes, de muscles et d’os
savamment inter-reliés, mais un corps doté d’une conscience, d’une
compréhension de soi au sens large du terme.
Si vous appréhendez favorablement cette idée selon
laquelle «le corps est vivant et conscient», alors, serez-vous éventuellement
capable de réaliser des retours à la santé spectaculaires, des apaisements de
fond, des réductions rapides de chronicités parfois invalidantes.
Car enfin, les organes notamment, sont des mondes à
eux tous seuls, des univers dont les règles nous échappent trop souvent, ce qui
perturbe notre espace physique. Pourtant, le but commun de l’ensemble de notre
corps : organes, os, muscles, sang, viscères... est la santé, la vitalité, la
joie de vivre.
Un corps uni, unifié, fonctionne avec efficacité,
fluidité et donne le meilleur de lui-même jusqu’à un âge avancé, pour peu que
l’on prenne soin de lui au moins autant que de sa voiture. Mais rien ne
peut fonctionner correctement dans cette superposition compliquée d’organes si
l’un d’eux se fatigue, s’énerve ou pire, «se met en grève», refuse toute
activité, scandalisé du peu d’intérêt qu’on lui porte.
On dit souvent et à juste titre que si le coeur
s’arrête, tout s’arrête. Mais, dans nombre de cas, l’arrêt du coeur n’est que
la conséquence tragique d’un autre mal, bien pire d’ailleurs, celui de la
dévastation de soi.
Depuis combien de temps vous nourrissez-vous mal ?
Depuis combien de temps négligez-vous des maux de
rein, de tête, des difficultés de digestion ?
Depuis combien de temps usez-vous votre organisme à ne
pas respecter son rythme, à dormir peu, à manger mal, à vivre dans une
contrariété quasi constante repoussant toujours au lendemain de faire, de
vivre, de réaliser ce qui vous rendrait heureux, parce que soumis à la pression
familiale, sociale, professionnelle ou tout simplement, à la pression de
l’éducation reçue dans laquelle vous pataugez, empêtré, ficelé, assassiné ?
Quoi ? Cela vous parait excessif ? Mais regardez
combien tous, à des niveaux différents, manquons de conscience de nous-même !
Si vous parveniez à intégrer que chaque organe, chaque viscère, chaque
insertion musculaire a son histoire propre et surtout sa psychologie très
personnelle, vous deviendriez maître de votre état physique, de votre santé, de
votre vie. Dites-vous bien que pas une émotion, pas un ressenti, pas une
douleur, pas une joie n’a échappé à la conscience du corps. Rien que Rate,
grand archiviste devant la Vie, n’ait omis de noter, de répertorier,
d’analyser. Pas une larme, pas un rire qui ne soit inscrit, gravé, sculpté
sur/et dans la table de chair et d’esprit que nous sommes.
Parce que le corps n’oublie jamais rien, parce que le
corps ne ment jamais, parce que le corps sait.
Chaque fois que vous parlez à votre corps, vous
commettez un acte d’amour immense pour lui, pour vous. Vous vous
unifiez, vous vous renforcez, vous devenez humain. Le vrai, constitué de corps,
d’âme et d’esprit.
Chaque fois que vous placez consciemment de l’énergie
dans un organe ou toute autre partie de votre corps, vous l’aidez à se dégager
de vieux programmes inutiles aujourd’hui, de restes de vieilles histoires dont
plus personne ne se souvient. Sauf lui.
Ceci d’ailleurs sera le but d’un
prochain livre : déterminer l’impact des somatisations sur le corps, puis
comment, zone par zone, organe par organe, le libérer de ces entraves. Tout
travail avec l’énergie, quelle que soit sa forme : kinésiologie, mémoire cellulaire,
massages et visualisations conjugués, faciathérapie...) est toujours
fondamental dans l’acquisition et le développement d’une bonne santé. Parce que
libératoire.
1 - Energie défectueuse et «problèmes
intérieurs»
Parlons clairement : toute fatigue récurrente qui n’est pas due à une
période particulièrement difficile : deuil, opération, licenciement, travail
«par dessus la tête», soucis avec les enfants... et qui par définition nous
pompe beaucoup en force et vitalité, doit attirer votre attention. Une énergie
«négative», stagnante, ancienne, souillante vous «dévore de l’intérieur». Cela
a à voir avec un appel au secours d’un corps pris d’assaut par une énergie
devenue étrangère, violente, dangereuse.
Comprenez bien : votre but sur Terre n’est pas d’agoniser lentement
tout au long de votre vie, mais à priori de vous épanouir. Seulement, tous
possédons des milliards de «choses en tête», de croyances, de réactions, de
non-dits, de peurs inavouées, de violences contenues qui nous détruisent en
douce,
Souvent, quand vous êtes harassé, que vous vous
demandez vraiment ce que vous avez fait au Bon Dieu (mais au fait, est-il si
«bon» que cela ?) (tiens, une bonne question quand même en 2007)
travaillez Foie, travaillez Rate, travaillez Poumon. Nous avons vu dans le
premier tome de Feng Shui pour Tout Réussir, le sens des éléments de la
Médecine Chinoise :
Poumon/Métal est lié entre autres au chagrin,
Foie/Bois à la transformation inévitable, Rate/Terre au déni de soi.
Quand ces organes, reliés à des méridiens, à des
éléments et surtout à des émotions particulières sont à plat, ils génèrent
entre autres les symptômes suivants :
• Soupirs fréquents, on râle tout le temps
• Mauvaise humeur, agressivité ou à contrario, apathie
suspecte
• Inappétence ou compensation par la nourriture
• Angoisse de l’avenir, visions sombres, trous noirs
• Culpabilité automatique, même sans raison
• Oppression de la cage thoracique, difficulté à
respirer sans problème physiologique particulier
• Refus de la présence des autres, parler est un effort
ou à contrario, on sombre dans la logorrhée verbale.
•Tristesse, comportement lunatique, on rit, on pleure, on veut vivre, on
veut mourir
• Troubles répétés du sommeil, on dort trop ou pas
assez, cauchemars, suées nocturnes importantes
• Douleurs dans les jambes, les pieds, difficultés à
avancer aussi bien physiquement que dans son esprit: on ne se projette plus
dans l’avenir ...
etc....
Donc, si tous ces symptômes sont directement liés à un
vrai problème physique ou à une vraie situation difficile, ne tenez pas
vraiment compte de ce qui suit. Mais si vous portez en vous un mal-être depuis
longtemps, alors qu’en réalité, «vous avez tout pour être heureux» ou à tout le
moins, «oui, bon, ça va», lisez attentivement les paragraphes suivants.
* Que n’avez-vous pas exprimé
sur le moment, avec toute l’intensité de l’émotion adéquate à cette situation
douloureuse vécue dans le passé?
* De quoi avez-vous été témoin
enfant ou adulte qui vous hante jusqu’à aujourd’hui, à moins que justement,
«vous ne vous souveniez plus de rien, mais que l’on vous a dit...» ?