«
Un être humain est une partie d'un tout que nous appelons : Univers. Une partie
limitée dans le temps et l'espace. Il s'expérimente lui-même, ses pensées et
ses émotions comme quelque chose qui est séparé du reste, une sorte d'illusion d'optique
de la conscience. Cette illusion est une sorte de prison pour nous, nous
restreignant à nos désirs personnels et à l'affection de quelques personnes
près de nous. Notre tâche doit être de nous libérer nous-mêmes de cette prison
en étendant notre cercle de compassion pour embrasser toutes créatures vivantes
et la nature entière dans sa beauté. »
Albert Einstein
Albert Einstein
J’étais
dans la lumière et soudain je me suis sentie happée et comme projetée dans un
long tunnel sombre à une vitesse vertigineuse. Ma décision de commencer une nouvelle aventure était
consciente et il était trop tard pour faire demi tour. Je me sentais légère et
sans notion de temps ni espace. Ce tube obscur était inévitable. Je l’avais
déjà emprunté dans l’autre sens, et avais déjà fait plusieurs allers-retours.
Mais cette nouvelle vie serait un challenge différent. On m’avait missionnée
pour m’incarner sur la planète bleue. C’était une ferme expérimentale
paraît-il.. J’avais donné pour accord, car j’avais l’opportunité de rencontrer
toutes formes de vie, de l’infiniment petit à l’infiniment grand vivant dans
les éléments, Air, Terre, Eau. Je me sentais investie du Feu pour représenter
l’enthousiasme sur ce nouveau paradis expérimental.
Je
venais du fond du Cosmos, dans le monde de la conscience universelle. Tout y
est Amour. Tous les êtres créent des univers, des planètes, des mondes dans
différents niveaux de vibration ou d’évolution si je puis les décrire ainsi.
C’est le « par a dit » ou Paradis. Les vivants de mon univers,
expérimentent tous les mondes de la matière pour se reconnaître, pour être
conscients de leur conscience et de leur potentiel créatif. Ni le temps ni
l’espace n’existe. Tout es là et chaque pensée créée, comme par magie :
l’âme agit. Il y règne une unité et un climat de paix et d’harmonie. Une
liberté d’être et l’esprit d’aventure pour, de temps en temps, explorer les
lieux que nous avons créé. Il est essentiel de vérifier que nous avons bien
transmis à notre création, nos valeurs et que celle-ci a compris son potentiel
de création sur le plan où elle se trouve.
J’arrive
au bout du tunnel et plonge dans l’eau tiède, transportée par un corps, qui
vibre au son d’un battement régulier, « un cœur » au-dessus de ma
tête. En fait je suis arrivée dans le corps d’un humain, un citoyen de la
planète Terre. Une femme, car sur cette planète on avait créé 2 personnages, un
homme et une femme qui pourraient procréer et se reproduire pour remplir leur
espace. Car ici, il était question de temps et d’espace…. Une notion que nous
avions inventée pour limiter notre création et la détruire si elle ne
correspondait pas à notre œuvre initiale. D’où je venais, tout était sans début
ni fin, illimité ! Ici il fallait que je fasse l’expérience de la dualité.
Nous avions créé cette option pour voir si les êtres humains pouvaient
comprendre que les deux parties étaient les deux faces d’une même chose.
Allaient-ils en prendre conscience ? Je devais le vérifier et c’est pour
cela que j’avais décidé d’atterrir comme un touriste terrien.
Quelques
mois et hop je sors enfin de ce ventre pour prendre l’air et enfin avoir la
possibilité d’exister. Déjà je reçois une gifle qui me permet d’appréhender
l’air de cette planète, sans quoi je retournais illico presto d’où je venais.
On me donna un prénom pour m’identifier et hop, j’étais inscrite sur le
registre des habitants de la planète Terre, d’un contient, d’un pays, d’une
ville et d’une famille. Là je m’aperçus qu’une petite fille d’un an et demi
était arrivée avant moi. Avant que je sorte du ventre de ma mère, elle était
tombée et j’avais ressentie les turbulences du corps véhicule que j’avais
emprunté pour m’incarner. Avait-elle pressentie qu’elle ne serait plus le seul
objet d’admiration de nos parents ? Je ne sais pas et je m’en moquais car
j’avais, tout comme elle, une mission unique sur Terre. Elle, je ne sais pas,
mais moi, j’en avais conscience et j’avais mémorisé cela dans la mémoire de mon
cerveau et je m’efforcerais de ne pas l’oublier.
Comme
le programme l’avait prévu, durant sept années, mon corps s’est paré de tous
les atouts prévu pour qu’un être humain vive dans cet espace. Tout d’abord je
dois vous dire qu’avant le règne humain, trois autres règnes avaient été
créé : le minéral, le végétal et l’animal. J’incorporais donc ces différents
éléments avec le renforcement de mon ossature, de la pousse de mes cheveux et
de mes ongles, de la faculté de manger, de boire et de dormir. La septième
année me fit découvrir le monde des émotions et des perceptions par mon cerveau
de tout ce qui existe, de la conscience de qui j’étais et la découverte des
autres moi-même. Très intéressant d’autant qu’à ce moment-là, un petit frère
s’incarne et me vole la vedette, puis un autre, qui ne survivra pas et décidera
de retourner dans notre paradis ne supportant pas la mission qui lui avait été
confiée semble-t-il... Moi, je décidais de rester là, bien que je ne m’y
sentais pas dans un havre d’amour, de paix et d’harmonie, tel que notre
création l’avait inscrit dans « la charte de Création d’une
planète ». J’y suis, j’y reste me dis-je… J’ai de la volonté, du courage
et pleins d’idées pour transformer ce petit monde autour de moi… Un
idéal ? Oui et je m’aperçois qu’avec les années, j’ai découvert que le
monde ne tournait pas rond et avais l’intime conviction que ma mission était de
le changer également.
Je commençais à observer les gens
qui constituaient mon entourage, notamment le comportement de mes parents. Je
m’aperçus qu’ils s’entendaient pas, n’étaient jamais d’accord sur leur style de
vie, se possédaient l’un l’autre, se disputaient et se jalousaient. Je ne
trouvais pas çà normal par rapport à leur encodage programmé pur vivre sur
cette planète. Je ne me sentais pas non plus heureuse d’être là, et je me
concentrais sur ma grand-mère qui me prodiguait de l’intérêt et de l’amour
accouplé à la rigueur. J’avais envie d’aller voir ailleurs mais je me
conformais à un certain nombre d’années avant de pouvoir m’évader dans un
ailleurs.
Après toute une éducation
stricte, remplie d’interdits, je décidais que deux mots étaient néfastes
« interdit » et « propriété privée ». Sentant une âme
rebelle, je restais soumise aux conventions familiales de rigueur. Je fus
initiée à une religion puis une secte et mon envie de liberté me permit de me
dégager de ces attaches.
J’avais envie de voyager, de
changer d’air, de découvrir d’autres lieux et d’autres pays. Je fis le choix de
m’installer dans la capitale. Cette ville m’a tout apportée, le travail,
l’affectif, le bruit, le monde, les sorties, les rencontres. Et quelles
rencontres… Je débarquai avec un regard naïf et pensais à cette époque que tout
le monde fonctionnait comme moi, avec une ouverture d’esprit, une conscience du
bien-être, un respect d’autrui. Il m’a fallu de nombreuses années pour faire un
voyage à l’intérieur de moi-même et rétablir l’équilibre entre l’intérieur et
l’extérieur que je ne supportais pas, trop distant de ce que j’étais. Le
développement personnel a été toute ma démarche pour retrouver ce que,
profondément, je suis. Une âme incarnée ! Une âme qui fait l’expérience de
la matière, qui était passée du monde supra sensible au monde sensible, de
l’abstrait au concret. Mais comment arriver à rétablir l’équilibre entre le
corps et l’esprit, je me sentais divisée. J’étais incomprise, parfois
recherchée, parfois rejetée ou abandonnée par les autres. Là, je me suis
aperçue que peu de gens avaient conscience qu’ils venaient d’un ailleurs,
qu’ils étaient des êtres spirituels faisant une expérience humaine. Ce n’est
pas ce que nous avions créé depuis notre plan cosmique.
ETAT DES LIEUX
Je découvrais ce monde, qui à mon
sens, ne tournait pas rond.
Un trajet de vie avec de l’amour
et de la trahison, du respect et de l’injustice,…. Je me sentais dans un monde
d’émotions non comprises et en même temps un monde froid basé sur le matériel
et l’argent. Je constatais que nous étions toujours dans le paradoxe.
-
La
moitié de la planète fait régime, l’autre moitié meurt de faim.
-
Des
riches qui soumettent et trop de pauvres.
-
Ils
ont ajouté ajouté des années à leur vie mais pas de vie à leurs années.
-
Ils
multiplient leurs possessions et réduisent leurs valeurs.
-
Ils
vont sur la lune et ne se rencontrent plus.
-
La
sexualité et l’argent font tourner ce monde.
-
Des
ventes d’armes et de drogues.
-
Des
maladies et des épidémies qui nourrissent les laboratoires devenus des lobbys
-
Une
alimentation plus diversifiée mais malsaine,
- Une
terre qui perd son poumon d’oxygène par une déforestation intempestive et des
cultures de plantes hallucinogènes qui rapportent des milliards aux états.
-
Des
dirigeants qui sont des dictateurs et une démocratie qui n’en a que le nom.
-
Peu
de conscience et de spiritualité
-
humains
se détruisent, s’entretuent et à détruisent leur habitat, à l’inverse des
animaux
Où est cette liberté que nous
avions encodée chez l’être humain ? Où est ce Paradis que nous leur avions
légué ?
Je constatai que l’humanité était
à l’âge de l’adolescence, période de guerre et rébellion
L’homme
avait créé des religions, polythéistes puis monothéistes. D’autres voulaient
tout prouver avec la science.
Aujourd’hui,
toutes les inventions qui avaient pour but de faciliter la vie ont soumis
l’homme pour qu’il oublie qui il est, et qu’il devienne un consommateur plutôt
qu’un consom’acteur. Dans les pays occidentaux ils communiquent à travers des
téléphones et des écrans et ne se rencontrent plus. Tout va vite, il faut faire
de l’argent… à n’importe quel prix… La
domination de l’autre et la possession, deux données qui n’étaient pas encodées
à l’origine. Habite-t-on trois maisons et
conduit-on trois voitures en même temps ? D’autres sont à la
traîne… et essaient de s’en sortir. Ils militent pour le partage des richesses..
ou le partage du cœur. Quelques œuvres caritatives pour soulager la conscience
de quelques-uns ou se faire mousser dans des magazines people, les médias qui
flattent l’ego. La guerre des pauvres contre les riches est en route, la guerre
des peuples contre leurs dirigeants aussi.....