Ce texte, inspiré de la mémoire karmique d’une lignée familiale, je le dédie à toutes les descendant(e)s des prêtresses d’Isis.
La gitane danse la gitane chante, elle balance sont corps au rythme des tambourins.
Elle vit les énergies de la déesse mère, elle offre maladroitement ses énergies aux hommes, orphelins en quête du dieu mère.
La conscience est encore basse et les hommes ne sont pas prêts, ils luttent en eux mêmes face au désir qui nait.
Ils rêvent d’accueillir Isis en passant la porte de la gitane. Mais de leurs âmes blessées surgit cette peur…
L’abandon prend leurs tripes, ils
sombrent dans l’obsession de se défaire de ce fardeau. Ne pouvant
tolérer cette lutte intérieure ils la projettent très vite a l’extérieur
et entrent en conflit les uns les autres.
C’est alors que les hommes se disputent
la gitane, certains pour la conquérir, d’autres pour la détruire. Elle
ne fait rien d’autre que vivre la déesse et déjà le chaos s’installe.
L’illusion de la dualité voile les
coeurs. Comment vivre la déesse dans l’Amour quand les hommes se battent
pour ou contre l’amour?
De ce drame jaillit alors la lumière.
Hors du temps la gitane accueille enfin la déesse et devient cette Mer.
Dans ce flots d’Amour que nul ne peut arrêter, ni posséder, elle devient
l’Amour.
Le karma familial c’est l’ensemble
des mémoires que vous avez offert de porter dans vos gènes, afin de les
faire passer vers la lumière. Vous n’êtes pas ces mémoires, vous êtes la
fin heureuse d’une très longue histoire… Des anges venus faire du
ménage sur cette scène alors que se joue le dernier acte.
Aurélie Pech
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