samedi 5 juillet 2014

Comment arrêter de souffrir et aimer sans limites....

Quelques clefs pour vivre le moment présent et arrêter de se plaindre... Le "mur des lamentations" est à Jérusalem (sourire) Ce ne sont ni vos amis, parents, entourage, etc... Allez courage ! Vous travaillez tant à l'extérieur pour gagner votre vie et parfois survivre...., votre priorité,  aujourd'hui, n'est-elle pas de penser à votre bien-être et dégager du temps pour l'amour, l'humour, le plaisir, la joie avec votre entourage ?  Aller, au boulot !

Les gens projettent leur passé dans l'avenir... Imaginez à quoi va ressembler cet avenir : la peur survient !
C'est ainsi qu'elle est créée. L'avenir n'est pas en train de se produire là. Maintenant est le seul moment où il est possible de vivre et c'est une très bonne chose. S'imaginer dans l'avenir peut-être effrayant surtout si on regarde la télé et les actualités qui parlent du réchauffement climatique, de la destruction des forêts etc.. alors le moment présent nous échappe. On ne voit pas les forêts, les arbres, le ciel et la merveilleuse expérience du moment présent qui est un cadeau. ce n'est par pas hasard si on appelle un cadeau : un présent (sourire)
Je dis souvent : si vous voulez faire un peu de peur et d'angoisse, inventez-vous un avenir et si vous voulez un peu de dépression, inventez-vous un passé !
Nos pensées ne portent que sur le passé ou l'avenir. Identifiez ce que vous pensez, ce que vous croyez lorsque surviennent la dépression ou la peur, et notez-le sur un carnet utilisé uniquement pour ce travail.. 




Voici une méthode élaborée par Byron Katie : 





Qu’est-ce que le Travail?
Le Travail est une démarche simple et puissante de questionnement personnel qui vous apprend à identifier et questionner les pensées qui sont responsables de toute la souffrance dans le monde. C’est un moyen de comprendre ce qui vous blesse, et d’aborder vos problèmes avec clarté.
Les personnes qui pratiquent régulièrement le Travail font état de changements dans leur vie.
  • Atténuation de la dépression : Trouver une solution, voire même le bonheur, dans des situations qui étaient parfois désespérantes.
  • Diminution du stress : apprendre comment vivre avec moins d’anxiété ou de peur
  • Amélioration des relations : faire l’expérience de liens plus étroits et de plus d’intimité avec votre partenaire, vos parents, vos enfants, vos amis, et vous même
  • Diminution de la colère : Comprendre ce qui crée en vous colère et ressentiment, et devenir moins réactif, moins souvent, avec moins d’intensité.
  • Augmentation de votre clarté mentale : Vivre et travailler plus intelligemment et plus efficacement, avec intégrité.
  • Plus d’énergie : Faire l’expérience d’une nouvelle sensation d’énergie et de bien-être durable.
  • Plus de paix : Découvrir comment devenir « un amoureux de ce qui est ».

Comment faire Le Travail
Le moyen le plus simple de faire Le Travail est expliqué ci-dessous:
1
Jugez Votre Voisin
Depuis des milliers d’années il nous a été dit de ne pas juger, mais nous continuons à le faire tout le temps – comment nos amis devraient se comporter, qui nos enfants devraient fréquenter, ce que nos parents devraient ressentir, faire ou dire. Dans Le Travail, plutôt que de supprimer ces jugements, nous les utilisons comme point de départ de la réalisation de soi. En laissant le mental qui juge vivre sa vie sur le papier, nous découvrons à travers le miroir de ceux qui nous entourent, ce que nous n’avions pas encore compris à propos de nous-mêmes.
Remplissez une Feuille de Travail Jugez-Votre-Voisin.

http://www.thework.com/francais/downloads/JYN_french.pdf

Les quatre questions
Remettez en question chacune des affirmations de votre Feuille de Travail Jugez-Votre-Voisin en utilisant les quatre questions et le retournement ci-dessous. Le Travail est une méditation. Il s’agit d’une prise de conscience et non d’essayer de changer vos pensées. Posez les questions, puis prenez votre temps, allez en vous-même, et attendez que la réponse la plus profonde surgisse. Téléchargez la feuille bleue comme guide de facilitation.
Dans sa forme la plus simple, Le Travail consiste en quatre questions et un retournement. Par exemple, la première pensée que vous pouvez questionner sur la feuille ci-dessus serait « Paul ne m’écoute pas. » Trouvez quelqu’un dans votre vie à propos de qui vous avez eu cette pensée, et faites Le Travail. « [Nom] ne m’écoute pas » :
Est-ce que c’est vrai ?
Pouvez-vous être absolument certain que ce soit vrai ?
Comment réagissez-vous, que se passe-t-il, quand vous croyez cette pensée ?
Qui seriez-vous sans cette pensée ?
Puis retournez-le (le concept que vous remettez en question), et n’oubliez pas de trouver trois exemples authentiques, précis, pour chaque retournement.



3
Retournez-le
Après avoir questionné votre affirmation avec les quatre questions, vous êtes prêt à le retourner (le concept que vous questionnez).
Chaque retournement est une occasion de faire l’expérience de l’opposé de votre affirmation initiale et de voir ce que vous et la personne que vous avez jugée avez en commun.
Une affirmation peut être retournée à l’opposé, vers l’autre, ou vers soi-même (et parfois vers « mes pensées », lorsque cela peut s’appliquer). Trouvez au minimum trois exemples authentiques, précis, dans votre vie où chaque retournement est vrai.
Par exemple, « Paul ne me comprend pas » peut être retourné vers « Paul me comprend. » Un autre retournement est « Je ne comprends pas Paul. » Un troisième est « Je ne me comprends pas
moi-même. »

Soyez créatif avec les retournements. Ce sont des révélations, qui vous montrent des aspects jusque là méconnus de vous-même, reflétés à travers les autres. Lorsque vous avez trouvé un retournement, allez en vous-même et autorisez-vous à le ressentir. Trouvez un minimum de trois exemples authentiques, précis, où ce retournement est vrai dans votre vie.
Lorsque j’ai commencé à vivre mes retournements, j’ai remarqué que j’étais tout ce que je disais de vous. Vous étiez tout simplement ma projection. Maintenant, au lieu d’essayer de changer le monde autour de moi (cela n’a pas marché, mais seulement pendant 43 ans), je peux mettre mes pensées par écrit, les questionner, les retourner, et trouver que je suis la même chose que ce que je pensais de vous. Dès que je vous vois comme égoïste, je suis égoïste (décidant comment vous devriez être). Dès que je trouve que vous n’êtes pas gentil, je ne suis pas gentil. Si je crois que vous devriez arrêter de faire la guerre, je fais mentalement la guerre contre vous.
Les retournements sont votre ordonnance pour le bonheur. Vivez le médicament que vous avez prescrit aux autres. Le monde attend seulement qu’une personne le vive. Vous êtes cette personne.
Exemples de retournements

Voici quelques exemples supplémentaires de retournements :
« Il devrait me comprendre » se retourne en :
- Il ne devrait pas me comprendre. (C’est la réalité.)
- Je devrais le comprendre.
- Je devrais me comprendre moi-même.

« J’ai besoin qu’il soit gentil avec moi » se retourne en :
- Je n’ai pas besoin qu’il soit gentil avec moi.
- J’ai besoin d’être gentil avec lui. (Puis-je vivre cela ?)
- J’ai besoin d’être gentil avec moi.
« Il n’est pas affectueux avec moi » se retourne en :
- Il est affectueux avec moi. (Autant qu’il en est capable)
- Je ne suis pas affectueux avec lui. (Puis-je voir cela ?)
- Je ne suis pas affectueux avec moi (Lorsque je ne questionne pas mes pensées)
« Paul ne devrait pas me crier dessus » se retourne en :
- Paul devrait me crier dessus. (C’est évident : dans la réalité parfois il le fait. Est-ce que je l’écoute ?)
- Je ne devrais pas crier sur Paul.
- Je ne devrais pas crier sur moi.
(Dans ma tête, est-ce que je ressasse sans arrêt le fait que Paul crie ? Qui est le plus charitable, Paul qui a crié une fois, ou moi qui rejoue cela 100 fois ?)

Accueillir la réalité
Après avoir retourné les jugements de vos réponses aux questions 1 à 5 sur la Feuille de Travail (en vous demandant s’ils sont aussi vrais ou plus vrais), retournez la question 6 sous la forme « Je suis disposé à … » et « Je me réjouis de … »
Par exemple, « Je ne veux plus jamais me disputer avec Paul » se retourne par « Je suis disposé à me disputer avec Paul » et « Je me réjouis de me disputer avec Paul. » Pourquoi vous en réjouir ?
Avec cette question 6 il s’agit d’accueillir pleinement tout le mental et toute la vie sans peur, et d’être ouvert à la réalité. Si vous vous disputez de nouveau avec Paul, bien. Si cela vous blesse, vous pouvez mettre vos pensées par écrit et les questionner. Les émotions désagréables sont simplement un rappel que nous nous attachons à quelque chose qui ne doit pas être vrai pour nous. Elles nous font savoir qu’il est temps de pratiquer Le Travail.
Tant que vous ne voyez pas votre ennemi comme un ami, votre Travail n’est pas terminé. Cela ne veut pas dire que vous devez l’inviter à dîner. L’amitié est une expérience interne. Vous pouvez ne plus jamais le voir, vous pouvez même en divorcer, mais quand vous pensez à lui ressentez-vous du stress ou de la paix ?
Dans mon expérience, il suffit d’une personne pour avoir une relation réussie. J’aime dire que j’ai un mariage parfait, et je ne peux vraiment pas savoir qu’elle sorte de mariage a mon mari (bien qu’il me dise qu’il est heureux aussi).

Questions Fréquemment Posées
J’ai du mal à écrire sur les autres. Je sais que c’est moi le problème. Pourquoi ne puis-je pas écrire à mon sujet ?
Si vous voulez vous connaître vous-même, écrivez au sujet de quelqu’un d’autre. Commencez en dirigeant le Travail à l’extérieur, et vous parviendrez à voir que tout ce qui est à l’extérieur de vous est le reflet direct de vos pensées. Il s’agit uniquement de vous. La plupart d’entre nous avons dirigé nos critiques et jugements contre nous-mêmes pendant des années, et cela n’a jamais rien résolu. Quand vous jugez quelqu’un d’autre, questionnez et retournez ce jugement. C’est le chemin le plus rapide vers la compréhension et la réalisation de soi.
Il est extrêmement difficile de vous juger vous-même. Certains d’entre nous sont très attachés à nos identifications ; nos idées à notre sujet — ce à quoi nous devrions ressembler, ce que nous devrions ressentir, ce que nous devrions faire ou ne pas faire — sont si puissantes que nous risquons de ne pas être capables de répondre aux quatre questions et retournements de façon honnête. Si vous débutez avec Le Travail et que vous sentez que vous devez vous juger vous-même, s’il vous plait, appelez la hotline et demandez à un facilitateur certifié de vous guider à travers votre Feuille de Travail. 

Dois-je absolument écrire? Ne puis-je pas me contenter de poser les questions et faire les retournements dans ma tête quand j’ai un problème ?
Le travail du mental c’est d’avoir raison, et il peut se justifier lui-même plus vite que la vitesse de la lumière. Arrêtez la partie de vos pensées qui est à la source de votre peur, colère, tristesse ou ressentiment en le mettant par écrit sur papier. Lorsque le mental est arrêté sur le papier, il est beaucoup plus facile de le questionner. Finalement Le Travail commence à vous « défaire » automatiquement sans écrire. 

Et si je n’ai pas de problème avec les gens ? Puis-je écrire au sujet de choses, telles que mon corps ?
Oui. Faites Le Travail sur n’importe quel sujet stressant. Lorsque vous deviendrez familier avec les quatre questions et le retournement, vous pourrez choisir des sujets tels que le corps, la maladie, la carrière, ou même Dieu. Utilisez alors simplement le terme « mes pensées » à la place du sujet, lorsque vous faites le retournement.
Exemple : « Mon corps devrait être fort, en bonne santé et souple » devient « Mes pensées devraient être fortes, en bonne santé et souples. »
N’est-ce pas ce que vous souhaitez réellement — un esprit équilibré et en bonne santé ? Est-ce le corps malade qui est le problème ou sont-ce vos pensées, à propos du corps, qui causent le problème ? Remettez en question. Laissez votre médecin s’occuper de votre corps tandis que vous prenez soin de votre mental. J’ai un ami qui ne peut plus bouger son corps, et il aime la vie. La liberté n’a pas besoin d’un corps en bonne santé. Libérez votre mental.

Je vous ai entendu dire que vous êtes amoureuse de la réalité. Qu’en est il de la guerre, du viol et de toutes les choses terribles qui arrivent dans le monde ? Les approuvez-vous ?
C’est tout le contraire. Je remarque que lorsque je crois que cela ne devrait pas exister alors que cela existe, je souffre. Puis-je simplement mettre un terme à la guerre en moi ? Puis-je cesser de me violer, moi et les autres, avec mes pensées et actions abusives ? Sinon, je continue en moi exactement ce que je veux arrêter dans le monde. Je commence par mettre fin à ma propre souffrance, ma propre guerre. C’est le travail de toute une vie. 

Donc, ce que vous dites, c’est que je devrais juste accepter la réalité telle qu’elle est et ne pas m’y opposer ? C’est bien cela ?
Le Travail ne dit à personne ce qu’il doit ou ne doit pas faire. Nous demandons simplement, « Quel est l’effet de résister à la réalité ? Qu’est-ce que l’on ressent ? » Le Travail explore la relation de cause à effet lorsque l’on s’attache à des pensées douloureuses, et par cette recherche nous trouvons notre liberté. Se dire simplement que nous ne devrions pas contester la réalité ne fait que rajouter une histoire, une philosophie ou une religion de plus. Cela n’a jamais marché.

Je ne crois pas en Dieu. Puis-je quand même bénéficier du Travail ?
Oui, athées, agnostiques, chrétiens, juifs, musulmans, bouddhistes, hindouistes, païens, nous avons tous une chose en commun : nous voulons le bonheur et la paix. Si vous en avez assez de souffrir, je vous invite à faire le Travail.

Intellectuellement je comprends le principe du questionnement, mais je ne ressens rien qui change vraiment quand je le fais. Est-ce que je rate quelque chose ?
Si vous répondez aux questions superficiellement sans ressenti, uniquement avec le mental, le processus va vous donner le sentiment d’être déconnecté. Essayez de poser la question et d’aller plus profondément. Vous pouvez avoir besoin de poser la question plusieurs fois pour rester concentré, mais avec la pratique, une réponse va lentement surgir. Lorsque la réponse vient de l’intérieur de vous, les réalisations (et les changements) suivent naturellement. 

J’ai utilisé les retournements lorsque je jugeais, et parfois cela ne fait que de me rendre déprimé et confus. Que se passe-t-il ?
Se contenter de retourner les pensées est une démarche intellectuelle qui n’a pas grande valeur. L’invitation est d’aller au-delà de l’intellect. Les questions sont comme des sondes qui plongent dans le mental, ramenant des connaissances profondes à la surface. Posez d’abord la question, puis attendez. Lorsque les réponses ont surgi, faites alors les retournements. Le mental de surface et le mental profond (je l’appelle le cœur) se rencontrent, et les retournements sont perçus comme de vraies découvertes. 

Y-a-t-il toujours un retournement? Qu’en est-il si j’ai des difficultés à en trouver un ?
Retournez l’affirmation à l’opposé, vers vous-même, et vers l’autre. Parfois vous trouverez plus de retournements, parfois moins. Lorsque vous travaillez sur un objet, comme le corps physique, faites le retournement à l’opposé et aussi vers « mes pensées » — par exemple, « Mon corps est en mauvaise santé » peut être retourné vers « Mes pensées sont en mauvaise santé. » Et avec tous les retournements, trouvez des exemples (un minimum de trois lorsque c’est possible) où le retournement est aussi vrai ou plus vrai. 

Le Travail ne marche pas pour moi. Pourquoi ?
A partir du moment où vous ne répondez plus aux questions de façon honnête et que vous commencez à vous justifier ou à défendre l’affirmation que vous questionnez, Le Travail ne fonctionne plus. A ce moment vous utilisez la bonne vieille méthode vouée à l’échec que les gens utilisent depuis que le mental humain existe. Quand vous commencez à vous justifier ou à défendre votre position ou lorsque vous partez dans une histoire, remarquez simplement ce que vous êtes en train de faire, et revenez de nouveau au questionnement. La guerre du mental contre lui-même est le vieux schéma. Si vous ne pouvez pas stopper la guerre en vous, vous ne pouvez pas la stopper à l’extérieur. Bienvenue à la nouvelle voie. Bienvenue à la paix.