Vieilles âmes incarnées en cette période.
Nous
vivons une époque très particulière, en laquelle doit se produire
l’élévation des esprits, comme celle de notre système solaire.
De
vieilles âmes qui n’avaient pas de nécessité de réincarnation, dont
certaines n’ont du reste jamais vécu sur cette planète, se sont
incarnées, dès les années 50. Beaucoup se sont incarnées à partir des
années 80.
Je sais
aujourd’hui être du nombre de ces âmes qui ont un rôle à jouer auprès
des autres, tant en cette période d’avant la finalisation du plan divin,
que dans la période d’après. D’autres ne montreront leur utilité
qu’après, une fois la transformation accomplie.
Les vieilles âmes incarnées en cette époque, ont des caractéristiques qui ne sont pas communes.
1) Très
tôt, elles ont une perception des choses qui dérange, avec une maturité
intellectuelle précoce, ce qui ne passe pas forcément par la réussite à
l’école; leur maturité précoce leur vaut une difficulté à être acceptées
par les camarades de classe, et souvent les enseignants ne les aident
pas, mais rendent l’enfant porteur d’une vieille âme, responsable du
rejet qu’il subit de la part des autres; les vieilles âmes sont donc
durant l’enfance, en décalage avec les autres, du fait d’une maturité
acquise, et cela leur génère de la souffrance, qui sera mal interprétée,
et qui aboutit souvent au repli sur soi pour s’éviter de nouvelles
souffrances; ce repli lui-même sera reproché à ces vieilles âmes, et par
conséquent, quoiqu’ils fassent, les enfants, jeunes, et plus tard
adultes, car rien ne changera, porteurs de vieilles âmes, sont en
déphasage avec le niveau moyen d’évolution des individus, ce, toutes
classes sociales confondues. Souvent, le enfants et jeunes, porteurs de
vieilles âmes, préfèrent la compagnie des personnes âgées, à celles des
personnes de leur âge ou de l’âge de leurs parents. Pour échapper aux
reproches permanents, au rejet, ces vieilles âmes feront semblants de
s’intéresser aux choses plus futiles qui intéressent les autres, mais là
encore, ça sonne faux et on les rejette de nouveau. De ce rejet
systématique, résulte une grande souffrance; on mesure sa propre
différence, qui n’est pas physique, mais une différence d’être, et on
sait que c’est immuable
2) Très
tôt, elles ont des dispositions nettes à toutes sortes d’arts, comme la
musique, le dessin, l’écriture, et des oeuvres abouties leur viennent en
tête qu’elles ne peuvent que rarement porter à la connaissance
d’autrui, leur entourage n’étant généralement pas encourageant en ces
domaines. Leur entourage leur demande généralement de la fermer, il n’y
a pas d’autres mots, celà dès l’enfance, et ça continue ensuite.
Les
vieilles âmes sont donc rejetées par leurs proches, comme elles le sont
d’une manière générale. Si elles en ont la possibilité, elles se
rapprochent des animaux, des plantes, des arbres, de la nature la moins
domestiquée possible, et il faut avouer que notre environnement de béton
et d’asphalte, n’ajoute rien de bon pour ces vieilles âmes.
3) Les
veilles âmes ont des dispositions à la médiumnité, la voyance, la
prophétie même, et cela contribue à les faire rejeter de leur propre
famille; les personnes de ma génération, concernées, se souviennent
encore des baffes reçues de ce fait. Elles mettent donc de côté tout
cela, mais le fait de rejeter ces capacités au lieu de les accepter
comme on accepte le don pour la couture ou la cuisine, se retourne
contre la personne en déni de soi-même par ce rejet d’un type de
capacités considérés comme inaceptables.
4) les
vieilles âmes n’aiment pas l’hypocrisie ni la tricherie, si voyant les
autres tricher sans être sanctionnés, elles se hasardent une fois à
tricher, elles seront aussitôt sanctionnées. C’est un fait éprouvé par
toutes les vieilles âmes ! J’ai par exemple le souvenir de ne jamais
avoir triché en classe, mais les deux seules fois où j’avais préparé un
mini pense-bête à l’intérieur de ma trousse, comme par hasard, le
professeur est venu s’asseoir sur le bord de mon bureau, durant
l’interrogation… Ceci dit, ayant travaillé, j’eus de bonnes notes.
Jamais je n’avais vu le professeur s’asseoir ainsi sur le bord d’une
table d’élève, durant une interrogation, et cet enseignant ne pouvait
pas savoir que j’avais ce petit papier au fond de ma trousse… Ceci n’est
qu’un exemple.
5) Ces
vieilles âmes ont très tôt des idéaux, seulement voilà, le cadrage donné
aux idéaux, cadrages associatifs, politiques, ne laissent pas souvent
place à la liberté de conscience individuelle, laquelle, travaille en
permanence, et peut évoluer; ces organismes figent les choses, et
assortissent le tout, de bien pensance, de politiquement correct qui les
éloigne de fait, de toute possiblité d’approcher de leur idéal ; il en
résulte que les vieilles âmes ne peuvent défendre aucun idéal à
l’intérieur d’une organisation, puisqu’elles placent au plus haut point,
le libre arbitre, clause de bon usage de la parcelle d’esprit divin
qu’est la conscience.
6) Sur le
plan santé, ces vieilles âmes n’ont pas des pathologies communes, mais
des choses « bizarres » qui dépassent la médecine. L’extrême tension
qu’ils doivent subir en permanence, tant du fait de leurs proches que du
fait social, induit un panel symptomatique atypique. De ce fait, la
médecine qui marche chez eux, va de l’homéopathie, à la phytothérapie,
en passant par le magnétisme, l’acupuncture, mais certes pas une
médecine qui fractionne l’individu ! Les veilles âmes doivent vraiment
être vraiment être soignées de façon holistique.
7) Ces
personnes sentent bien que leur différence n’est pas là pour rien, et
qu’elles ont quelque chose à faire, et elles se demandent comment elles
peuvent se trouver dans un monde où leur conscience se sent tellement à
l’étroit qu’on dirait un vêtement mal taillé. Tout ce qu’elles vont
tenter pour « vivre en ce monde », échouera, tout, sauf ce qu’elles ont à
faire de précis, et qu’on peut peut nommer « la mission
d’incarnation ». Seulement, cela ne vient pas comme ça, et il faut que
toutes les illusions relatives à une possibilité d’intégrer ce monde à
la manière de tout un chacun, soient abandonnées, ce qui est tout de
même désespérant, pour que la révélation soit faîte, d’une manière
souvent peu explicite, et souvent après un évènement traumatique, soit
physique, soit psychologique.
Alors, ce
sera comme un mur qui se construit brique après brique, les briques
surgissant comme par hasard, ici ou là, souvent en des circonstances
inattendues.
Dans le
même temps surgissent des entraves pour détourner la vieille âme de ce
qu’elle doit faire, mais la vieille âme apprend à passer outre, car son
but a quelque chose de sacré. Ce n’est pas un choix d’individu, mais un
devoir qui gouverne la vie de la vieille âme.
Bref, être une vieille âme incarnée en cette époque, c’est tout, sauf une sinécure !
C’est particulièrement le cas pour ceux qui ont actuellement moins de quarante ans.
Cela
demande de se forger une carapace infranchissable, ce qui au fond, sied
aux guerriers de la Lumière. Si par le passé j’ai tenté de montrer aux
miens une image fictive de « normalité », bien réductrice pour mon âme
plus accomplie que la moyenne, et je n’ai pas de complexe de
supériorité, ce fut longtemps le contraire à cause de ce qu’on
m’imposait, contre ma nature, je suis juste lucide, et j’ai dépassé le
« faire semblant », la fausse image qu’on m’imposait de donner, laquelle
image fausse ne servit qu’à me déconsidérer davantage, maintenant, je
dis : « Je suis comme ça, que cela plaise ou non, et ce n’est pas un
crime d’être ce que je suis. »
Mon âme
est la mienne, mais pas celle des autres, et chacun doit se situer sur
le chemin d’évolution de son âme, et certains sont déjà plus loin que
les autres; celui qui est plus loin pour avoir commencé plus tôt, n’a
pas à régresser pour faire plaisir aux autres, en pure perte d’ailleurs,
comme je me suis hélas appliquée à le faire en apparence, sur exigences
de l’entourage. C’est aux autres, d’accepter le fait même de
l’évolution des âmes, qui conduit certaines personnes à être comme je
l’étais étant toute petite déjà, de façon native, avec mes dons
spéciaux.
Mon
évolution au bout d’un long cheminement de souffrances, par rejet de ce
que j’étais, me conduit finalement à être ce que je suis, à l’assumer et
à le revendiquer,
car JE SUIS .« Être ou ne pas être, telle est la question. »Shakespeare. « Hamlet ».
marie.roca.