mardi 19 avril 2016

Ce qu'est l'amour inconditionnel



Aimez-vous vraiment cet amour inconditionnel ? 

Plusieurs sont tellement ancrés dans leurs personnages, à dénoncer, à critiquer, à juger et à condamner les comportements des autres. Ils ne se rendent même pas compte qu'en agissant ainsi, il se condamne eux-mêmes, à vivre et à maintenir cette dualité. Il n'y a qu'une seule chose à comprendre, tout est une grande pièce de théâtre, tous les personnages sont liés aux uns les autres, qu'il n'y a pas de plus grand ou de plus petit. Celui qui se croit plus grand ou petit, alimente ces illusions de dualité, de séparation, s'empêchant de vivre cette pure relation d'amour en tant qu'être incarné dans la matière. Quoi qu'il en soit, chacun incarne un personnage, basé sur les croyances de ce monde, de ce qu'il croit et pense être, étant victime de leurs croyances et des relations qu'ils entretiennent avec les autres, sans comprendre ce lien d'infinité qui unifie tout d'un même et seul amour. Quel que soit le personnage, il est là pour dire qu'il a juste besoin de sentir et ressentir cet amour inconditionnel, cette lumière de l'amour qui libère toutes les blessures. Voilà la raison dans laquelle chacun a choisi d'incarner la matière, vivre ce personnage pour se donner cet amour inconditionnel, d'endosser cette lumière afin d'être à nouveau cet enfant rayonnant ce pur amour, vivant cette pure relation d'amour avec tout ce qui est.

L'amour inconditionnel, n'est-ce pas aimer sans condition, sans attente, sans jugement, quelle que soit la blessure, l'émotion ou sentiment engendré ? L'être qui juge son prochain, n'est pas guéri de ses propres blessures, il est cet enfant blessé, accusant la vie, ne comprenant pas qu'il en est le créateur. Aime tout car tout est ton reflet et miroir.

Comprendre que nous venons accomplir ce grand plan divin dans la matière, transcender le personnage pour être cet enfant divin, libre de toute dualité, vivant cette pure relation d'amour en tout ce qui est, autant en son univers intérieur qu'en l'extérieur  

Par Régis Raphaël Violette