samedi 22 février 2020

aimer et être aimé...



Aimer et être aimé 

« Sans l’amour on n’est rien du tout «  dit la chanson
Mais c’est quoi l’amour ?
L’individu s’identifie à sa personnalité 
C’est quoi la personnalité ?
C’est un sac à dos qu’il porte depuis sa naissance. Et jusqu’à sept ans les parents, éducateurs,... lui ont rempli avec des tas de pensées, de croyances, de valeurs, de sentiments, d’expériences, ... Tout cela a été stocké dans son inconscient comme étant vrais. L’enfant n’avait que des perceptions qu’il stockait dans la poche intérieure des émotions. (Peur, colère, tristesse). 
Puis il a grandi et le sac à dos s’est rempli de ses propres pensées, sentiments, désirs,  et expériences de réussite et d’échecs. Il a rajouté la honte, la culpabilité, les trahisons, les rejets, les abandons, les humiliations, mais aussi les plaisirs, les attachements, les petits bonheurs. 
Avec ce sac à dos, il a pris le train de la Vie, en direction d’un but : exister et accomplir une mission. Il n’a pas vu que sur le train, était écrit : « Illusion «  les compartiments étaient réservés pour des comédiens qui se rendaient au théâtre d’une vie illusoire et éphémère »  
Dans certaines gares, il y avait deux trains : celui qui roulait à l’énergie de l’Amour et l’autre à l’énergie de la Peur. Et beaucoup se précipitait dans le deuxième, qui pourtant, était bondé. Quelques voyageurs étaient attirés par le train de l’Amour, plus confortable car peu de monde. 
Chaque passager était de l’énergie condensée composée de : 90 % d’inconscient (habitudes du passé dépassé et futur hypothétique) et de 10 % de conscient (volonté et instant présent). Plusieurs  sortes de wagons étiquetés :
  • Solitude et en Famille, 
  • Stress et Relaxation méditation
  • Addictions et sports
  • Richesse et Pauvreté 
  • Croyances et non-croyances 

A chaque gare, montaient et descendaient des personnes au sac à dos plus ou moins lourds selon ce qu’ils emportaient de leurs expériences. Les très jeunes portaient légers et parfois, les plus âgés en avaient deux. Certains semblaient libres avec l’espoir (positifs) d’autres portaient les chaînes du désespoir (négatifs) 
Une inscription commune était inscrite sur les sacs à dos : SVP ce qui signifiait Sauveur, Victime, Persécuteur. 
Ils répétaient leurs rôles le temps de leur voyage. 
Parfois ils descendaient du train pour en prendre un autre. Ou celui de l’Amour, ou celui de la Peur. 
Les scenarii étaient différents et d’autres rôles étaient à apprendre (amour) ou à réviser (peur). 

Ils avaient le choix de changer de train à leur convenance. Sauf que le règlement pour monter dans le train de l’amour exigeait qu’on ait un peu vidé le sac à dos (lâcher-prise et prise de conscience). Le train vert de l’Amour conduit par un Ange blanc, passait sur le chemin ensoleillé de la beauté, de la bonté , de l’authenticité, de l’émerveillement. Le décor défilait : les montagnes, les forêts, les lacs, les rivières, les cascades, les animaux, ... on y voyageait en musique apaisante et relaxante. L’instant présent et le présent est un cadeau. 

Dans le train rouge de la Peur, piloté par un Ange noir, c’était différent. Il passait dans les tunnels des doutes, des incompréhensions, de l’injustice,...  les passagers vivaient plus dans leurs têtes que dans leurs corps. Parfois ils semblaient épuisés de voyager dans ce mal-être du passé et du futur. Ils décidaient donc de descendre à la gare de la Source, le temps de recharger leur batterie. Aussi un temps nécessaire pour alléger leur sac à dos ou pas, avant de décider dans quel train ils allaient monter pour parfaire ou pas, leurs expériences et augmenter ainsi le pourcentage de leur conscience au-delà de 10 %. La confiance face à l’inconnu leur octroyait courage et récompense. 

Très souvent, ils reprenaient le train de la Peur et de l’inconscience. C’était plus facile pour eux : les habitudes, les schémas répétitifs, le combat, le conflit, la résistance à ce qui est,... 
« Leur motivation « était d’exister, disaient-ils. 

Quand ils descendaient à la gare de la Source, ils avaient l’illusion que les trains allaient dans des destinations différentes. En vérité le seul chemin était de «  vivre la vie à chaque instant, Aimer et être aimé » et la destination était de rentrer à la maison en pleine conscience, en ayant déposé le sac de souffrances, et le coeur rempli d’amour. S’abandonner pour retrouver l’être que nous avons toujours été, séparés de rien et en unité avec le tout : l’Amour, la conscience universelle. 
Amour, paix et lumière : trois compagnons pour voyager légèrement. « Vibrer l’Amour, attire l’Amour. « 

Illusion de croire que les personnages s’aiment... Ils aiment ce qu’ils perçoivent de l’autre. Ils s’illusionnent, ils confondent l’amour et le désir. Cela passe par deux canaux : attraction/répulsion, désir/rejet. Et la fusion devient confusion. L’insatisfaction de l’être humain est son moteur tant qu’il se croit séparé de l’Amour. Il vit  de l’Amour relatif conditionné par les intérêts de combler ses manques et donc de remplir ses besoins. C’est un jeu de rôles « hollywood » qu’il joue,  tant qu’il n’est pas conscient que ce n’est qu’un film qu’il projette sur un écran. Ne pas s’identifier aux acteurs car lorsqu’il  sort de la salle de projection, il ne reste rien d’autre qu’un vague souvenir qui s’estompera avec le temps comme un rêve 

En vérité, ce sont les âmes qui s’aiment et évoluent. 
Ce que les personnages vibrent intérieurement attirent d’autres personnages qui sont sur la même fréquence vibratoire. 

Comme les papillons sont attirés par la lumière, les personnes sont attirés par la lumière des autres, reflets de leur âme. 
Peu à peu, les personnages conscients de l’illusion qu’ils ont créé, se relient à leur âme, écoutent leurs corps et font la jonction entre le visible et l’invisible. 
La magie de la vie, c’est quand l’âme agit.