À QUI DONNEZ-VOUS VOTRE POUVOIR?
Pour la plupart d’entre nous, nous nous croyons en contrôle sur notre vie; nous croyons que nous prenons nos propres décisions, que nous choisissons ce que nous voulons et que nous répondons à nos propres besoins.
Mais en êtes-vous si sûr?
Si nous hésitons à nous affirmer et à dire non pour ne pas déplaire aux autres, c’est entre les mains de ces autres que nous remettons notre pouvoir.
Si nous sommes toujours gentils, souvent trop gentils, afin de préserver notre image et nos relations, c’est encore entre les mains des autres et de leurs jugements que nous remettons notre pouvoir.
Si nous n’osons pas entreprendre un projet qui nous tient pourtant à cœur, nous remettons notre pouvoir à la peur de se tromper ou d’échouer qui nous habite.
Si nous restons dans un emploi qui nous tue à petit feu ou qui ne nous permet plus de nous réaliser, c’est notre insécurité qui détient notre pouvoir.
Si nous maintenons une relation sur le respirateur artificiel ou pire, une relation toxique, parce que nous espérons changer l’autre, c’est la peur d’être seuls qui a tout le pouvoir sur nous.
Si nous laissons la colère, l’impatience ou d’autres émotions intenses nous faire réagir au quart de tour, alors c’est à ces émotions que nous laissons le pouvoir d’être bien ou inconfortables.
Parfois, nous laissons notre pouvoir aux mains de nos anciennes blessures non guéries, parce que nous n’avons peut-être pas encore trouvé le courage de les regarder en face et d’amorcer le processus de guérison pourtant nécessaires à notre bonheur.
Souvent, c’est notre ego qui prend tout le pouvoir dans notre vie car il veut gagner, compétitionner, juger, comparer, ne pas avoir tort et surtout parce qu’il est rempli de peurs de toutes sortes.
Dans tous ces cas, ce n’est pas nous qui menons notre vie : nous avons remis le pouvoir aux autres, à notre ego, à nos peurs, à nos blessures.
Inconsciemment nous prenons nos décisions à partir de ces peurs, de notre ego, de ces blessures, des autres.
Et nous nous étonnons que nos problèmes persistent, que nos relations soient encore difficiles, que nous ne surmontions pas nos peurs, que notre mental ou notre orgueil nous fasse faire de mauvais choix.
Ce n’est qu’en nous connaissant mieux, en débusquant toutes ces fausses croyances, en apprenant à maîtriser notre ego, en guérissant nos blessures, en nous aimant mieux et inconditionnellement que nous reprendrons notre propre pouvoir.
C’est à partir de ce moment-là que nous commencerons à faire de vrais choix conscients, plus en affinité avec ce que nous sommes, répondant mieux aux vrais besoins de notre âme. C’est aussi à partir de ces moments-là que nous commençons à goûter à la vraie liberté : celle d’être pleinement nous-mêmes.