jeudi 9 juillet 2020

Les 4 accords toltèques... de notre personnage masqué...





1- Que ta parole soit impeccable 
C’est le personnage qui s’amuse à critiquer, à voir les imperfections partout afin de se mettre en valeur. Ne rentre pas dans le personnage en incitant les gens à penser comme toi, en cherchant du soutien, ou en critiquant. Avoir une parole impeccable n’est pas un devoir mental. Je préfèrerais que nous disions : ta parole est impeccable. Si tu n’es pas dans le personnage, à aucun moment tu ne peux dériver. Tu es un simple observateur. La compassion et la fraternité que tu ressens en toi dépassent tous les jugements. Si quelqu’un jette ses déchets par la fenêtre par exemple, le personnage va dire : « il ne pense pas à la planète ». Même s’il a de bonnes intentions, le personnage va juger et conclure que ce n’est pas bien. Il va se sentir supérieur et placarder cette personne. En agissant ainsi, il ne se rend pas compte qu’il est en train d’envoyer de très mauvaises vibrations à cette personne, qui est justement dans son personnage. C’est le plus grand problème de notre monde. Quand nous sommes sortis du personnage et que nous observons une telle réaction, il ne reste que la compassion. C’est hallucinant de voir cette personne dans un tel manque d’amour. Elle est comme voilée par le masque de son personnage. Elle agit donc en rebelle ou tout simplement comme quelqu’un qui ne semble pas concerné par la nature. Cette lumière s’est créé un personnage dans un déni d’elle-même. A l’inverse, quand tu parles hors de tout personnage, seule la beauté de l’autre apparaît. La lumière à l’intérieur de nous ne voit que la lumière à l’intérieur de l’autre. Le masque que nous portons voit le masque que l’autre porte. Ce que j’évoque ici est très important. En disant par exemple que les français sont des râleurs, qu’ils n’arrêtent pas de critiquer et de se plaindre, qu’ils ne sont jamais contents, tu fais exactement ce que tu leur reproches. Tu parles du masque des gens et tu portes le même masque. Si tu es en présence de toi-même et que tu prends un maximum de hauteur, au niveau du soleil, ta parole ne peut être qu’impeccable. Le soleil brille pour tout le monde et sa parole est ses rayons. 
2- Ne prends rien personnellement 
Si vous n’avez aucun masque, il est impossible pour le moi supérieur de prendre quoi que ce soit personnellement. Pourquoi ? Parce que l’autre est une partie de vous. Prenons l’exemple de quelqu’un qui m’insulte ou qui considère que j’ai une voix de crécelle – cela m’est déjà arrivé-. Cette personne s’est créée un personnage dans la vie duquel, ma voix est une voix de crécelle. Elle a le droit de penser cela. Quand ma lumière est aux commandes, je me dis que je n’aimerais pas traiter quelqu’un de la sorte. C’est d’une telle violence. Encore une fois, dans cette situation je fais preuve de compassion. Parfois, mon personnage a envie de riposter, mais à l’intérieur, et c’est le plus important, je vois que c’est la souffrance de la personne qui s’exprime à travers son personnage. L’invitation est donc d’éviter de tomber dans ce piège du personnage et dans la scène de bourreau-victime. Vois plutôt l’autre comme étant dans son personnage, regarde-le comme un frère. L’exemple de Jésus sur la croix est parlant. Il vient éclairer les gens et il est crucifié. Il a ôté son propre masque et voit les bourreaux et leurs masques. Il peut ainsi leur dire : « pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ». Il sait qu’ils ont agis par leur masque, auquel ils se sont identifiés. Quand le masque parle, ce n’est pas l’intérieur où réside la Vérité qui s’exprime. 
3- Ne fais pas de suppositions 
Seul le masque peut en faire. Il est nourri par la peur et le manque d’amour. Par peur de l’extérieur, nous nous positionnons en victime potentielle et nous nous inventons des scénarios. Cela peut ressembler à cela : s’il n’est pas venu, je suis sûre que c’est à cause d’elle, elles ont passé la soirée sans moi, je suis sûre qu’elles ont parlé de moi, je le sentais bien qu’elles me regardaient bizarrement. Le masque se sent dans tellement d’insécurité qu’il suppose des choses et finit par créer ce qu’il suppose. Une fois une amie me demande : « penses-tu que je pourrais être ta meilleure amie ? ». Dans cet exemple, son masque attend de moi que je lui donne un titre, que je la mette dans une case et elle me pose cette question pour se rassurer. La véritable amitié pour moi n’est pas une formule de dépendance. Dans l’amitié, le masque peut être terrible. Il peut prendre plusieurs formes : avoir besoin de l’autre, déverser ses problèmes quand ça ne va pas. C’est un lien de dépendance qui devient une énorme responsabilité, et peut devenir très étouffant. Quand nous avons nous-même ce masque dans l’amitié, nous avons besoin d’amis, nous avons besoin que nos amis aient une bonne image de nous, qu’ils soient honnêtes mais pas trop, qu’ils aillent dans notre sens. Cela est très éloigné de la véritable amitié. Si chacun connaissait le sens de la vraie amitié, tout le monde serait ami sur terre. 
4- Fais toujours de ton mieux. 
Comme le masque agit par peur ou par attente, il ne peut pas vraiment faire de son mieux. Une personne par exemple qui recherche un travail va penser faire de son mieux en épluchant les annonces, en distribuant des CV, en en parlant autour d’elle. Elle fait de son mieux par rapport au masque. Or, le moi ne peut que faire de son mieux, puisqu’il est dans l’instantanéité, dans le présent, en permanence. Il ne va pas imprimer une tonne de CV, il va simplement être guidé au bon moment, au bon endroit. Quand nous ne faisons pas de notre mieux, cela signifie que nous sommes dans nos masques. Si vous voulez communiquer clairement avec votre guide, votre équipe, l’entité évoluée au-delà du masque, il est impératif d’enlever le vôtre. Si vous questionnez votre guide pour savoir si vous allez obtenir votre examen, parce que, si vous ne l’avez pas vous êtes persuadés que ce sera la misère, il ne pourra pas vous répondre puisque vous êtes dans votre masque. 

Observez ceci : êtes-vous la victime de ce que vous êtes en train de dire ? Y a-t-il une part de Caliméro qui est en train de s’exprimer ? Etes-vous en opposition à quelque chose ? Ces trois questions, si vous répondez oui, vous montrent que vous êtes clairement dans votre masque. Il peut arriver des moments où des questions comme : « pourquoi cela m’arrive-t-il à moi ? Je fais tout bien et pourtant je vis cela, j’en ai marre ». A cet instant même, vous remettez le masque. La lumière vous dit : « tu as demandé plus d’ouvertures, des leçons, de la compréhension, des éclaircissements sur tes perceptions et bien je suis en train de te les offrir. Seulement, tu as la croyance que les cadeaux sont uniquement des choses emballées dans de beaux papiers cadeaux. Or, je t’envoie de petites épreuves dans lesquelles tu vas te trouver toi-même ». Vous pouvez parfois avoir l’impression d’être pourtant aligné et d’avoir malgré tout à faire face à des situations désagréables. Rien n’arrive contre vous. Vous avez juste remis votre masque de victime sans vous en rendre compte. Dans cette nouvelle scène, il y a une fuite de robinet, ou encore vous êtes blessé par ce que vous a dit une amie et vous ne comprenez plus. Vous implorez le Seigneur, cependant il est impossible de le comprendre avec un masque. Ce dernier ne connaît pas la paix. Il est nécessaire de le déposer d’abord