Avant de quitter...Questions et réponses éclairantes
Question: Comment expliquer que l'on puisse se sentir à la fois connecté à des Êtres aimants et, en même temps, se sentir parasité ou contré à un niveau subtil ?
Réponse: Comment cela se peut ? Mais parce que vous dérangez. Dès que l'on développe - et vous le savez - de plus en plus de Lumière, on est également un aimant pour l'Ombre. Et il est logique et normal que cette Ombre se manifeste car elle vous oblige - elle est là pour vous obliger, en quelque sorte - à faire des choix de plus en plus précis, de plus en plus volontaires ; à montrer une confiance de plus en plus inébranlable et à apprendre à passer au-delà des doutes.
L'Ombre, ne la voyez pas comme un obstacle. Tant que vous la voyez comme un obstacle, elle s'érige de plus en plus forte devant vous. Voyez-la comme une force qui vous consolide. Et tant que vous ne serez pas suffisamment solide - et qu'il y aura des coins d'ombre en vous, des coins de doute - cela aimantera d'autres zones d'ombre et d'autres formes de doutes.
Vous allez dire que le chemin est décidément fort long. Il est exactement, oui… fort long. Mais plus vous y avancez, plus vous remarquez que les souffrances et les doutes qui le jalonnent se font rares et s'évacuent de plus en plus rapidement. Il y a simplement un cap à passer et ce cap, eh bien… cultivez-le, rapprochez-vous en, en évitant d'entrer dans les jugements, dans les condamnations, dans les « oui, mais... »
Ce que nous évitons nous éloigne de nous-même. Il ne nous éloigne pas de l'autre mais de nous-même. Ce que nous évitons revient nous éviter et nous revisiter inévitablement.
Remercie les forces adverses que tu sens, elles sont ton baromètre. Ne les vois pas comme des présences néfastes, surtout pas. Et crois bien que tu n'es parasité par aucune force. Tu es simplement visité par des aspects de ta propre faiblesse… ce qui est absolument normal sur ce chemin.
Q. Comment mieux partager et propager la joie ?
R. En étant Joie. Bien sûr, la réponse peut sembler très simple. Le problème se résout, vois-tu, dans l'unité à cultiver avec le Divin, c'est-à-dire dans le fait - et nous revenons à ce que nous vous disions d'emblée - de se souvenir de notre parenté avec la Force Divine. Tant que nous n'avons pas fait véritablement Un avec le Principe Divin, nous ne sommes pas totalement dans la Joie. Il y a une partie de nous qui doute, qui se juge, qui observe, qui condamne et se condamne. La Joie n'est pas toujours le fait d'être sans cesse en état d'explosion intérieure. La Joie n'est pas toujours le fait d'avoir constamment le sourire aux lèvres. Qui l'a toujours ? Aucun Maître de Sagesse Réalisé n'a toujours le sourire aux lèvres.
La Joie est, par contre, d'avoir en permanence ce sentiment d'Unité avec le Principe de la Lumière qui donne naissance à un sourire intérieur inextinguible. Il n'y a pas de recette pour cela. Le "comment" est, dirions-nous, un peu candide. C'est tout ce que vous rencontrez sur votre chemin de vie, toutes les difficultés, tout ce que vous appelez la souffrance, qui a pour but de vous aider à vous rapprocher tranquillement, doucement mais extrêmement et sûrement, de la Joie. La véritable Joie est un état de sérénité qui est infiniment plus haut que tous les nuages qui traversent nécessairement une vie. C'est un point d'ancrage, la Joie. Elle n'est pas l'absence de souffrance mais elle est l'absence de doute.
Vous pouvez la demander cette Joie, aussi. Il n'y a rien que vous ne puissiez demander mais ne demandez pas à une force qui serait extérieure à vous.
Q. Actuellement, le monde est en souffrance. L'humanité va-t-elle vivre dans la joie d'être ensemble, dans l'acceptation des différences et s'éveiller à l'Amour Christique ? Il y a beaucoup d'enfants et de gens qui souffrent, de la faim, il y a énormément de troubles dans le monde, des problèmes liés aux changements des besoins énergétiques. La paix peut-elle s'installer auprès de ceux qui gouvernent les peuples ? Pourront-ils s'éveiller à une conscience de service aux autres et non pas demeurer dans ce besoin d'être plus importants, mais prendre conscience que nous sommes tous des frères d'humanité ? Les gouvernants vont-ils s'éveiller pour oeuvrer d'un point de vue politique à cette ouverture d'aide au monde, à construire et avancer plutôt que détruire ?
R. La réponse est fort simple, petite soeur. Vos gouvernants sont l'exact reflet de ce que vous êtes collectivement. Et ce que vous êtes collectivement est la résultante de ce que vous êtes individuellement. Changez. Changez-vous, chacun, réformez-vous, transmutez-vous individuellement, transmutez-vous par petits groupes, et votre transmutation, le cristal qui sortira de vous sera communicatif, il sera contagieux.
Ce ne sont pas vos gouvernants qui vont résoudre les problèmes que tu évoques, mais chacun de vous, là où vous êtes. Ce qui sortira de vous génèrera d'autres gouvernements. N'attendez pas la moindre modification fondamentale, le moindre changement profond sur cette planète, tant que l'individu ou du moins une masse extrêmement importante d'individus n'aura pas elle-même opéré une véritable métamorphose, c'est-à-dire pas simplement émis quelques souhaits de surface avec une simple bonne volonté ; la bonne volonté et les idéologies les plus belles soient-elles ne suffisent pas. C'est la transmutation de l'individu qui générera la transmutation des gouvernements, car vos gouvernements sont la transpiration de vos egos et de vos forces mentales.
Nous sommes quant à nous extrêmement positifs et optimistes par rapport à l'avenir de votre monde. Mais nous ne sommes pas béats du tout quant à la possibilité d'un événement très très proche d'une ère de paix. Il vous faut nécessairement passer, en tant que collectivité, par une grande phase d'épuration.
Ce ne sont pas des propos alarmistes que nous tenons là, comprenez-le bien. Nous voulons simplement ne pas induire un état d'esprit illusoire quant à la restauration d'un monde de paix demain matin sur cette planète. Ce qui ne signifie pas que vous ne pouvez pas, vous, vivre en paix. La notion de paix est, bien sûr, d'abord, quelque chose qui se cultive individuellement. Cela vous le savez, vous le comprenez. Il s'agit pas bien sûr de dire "je me fais mon petit monde à moi, égoïstement, et ce qui arrive au monde, eh bien, lui arrive... tant que je trouve ma stabilité intérieure." Ce n'est pas cela. Il ne s'agit pas de se créer un semblable cocon avec des principes de connexion au Soleil qui vous isoleraient du monde. Il s'agit simplement de développer une forme de stabilité intérieure et d'équanimité, lesquelles seront capables de jouer le rôle d'un esquif insubmersible dans des temps peu faciles. Et c'est le nombre de ces esquifs insubmersibles parce qu'incapables de douter réellement du continent sur lequel ils vont aborder, c'est le nombre de ces esquifs qui changera les choses.
Soyez différents et on se demandera quelle est votre différence.
Q. Attendez-vous quelque chose de particulier de nous pour ces temps difficile à venir ?
R. Que vous abolissiez les frontières entre vous et les autres, entre votre coeur et les autres, que vous vous montriez différents, c'est-à-dire dans une position d'accueil, dans une position d'affirmation de ce en quoi vous croyez, de ce à quoi vous sentez que vous pouvez vous identifier comme force. Donc que vous n'ayez pas peur, que vous ne craigniez pas, aucunement, d'affirmer ce en quoi vous croyez fermement, et qu'en même temps, vous ne vous placiez pas au-dessus d'autrui. Nous avons trop vu certains êtres partageant des démarches comme la vôtre créer des sortes d'élites estimant détenir un certain savoir, une certaine connaissance, et attendre une forme d'ascension personnelle.
Ne créez aucune frontière entre vous et les autres. Faites que votre différence soit une lumière espérée et désirée. Faites ce que l'on puisse dire, en vous rencontrant : "Comment fais-tu pour être ainsi ?"
Nous ne disons pas pour ne plus jamais juger, parce que nous savons que l'absence totale du jugement est un idéal à atteindre, et un idéal s'atteint toujours tranquillement.
Comment fais-tu, toi, pour offrir sans cesse un sourire ?
Comment fais-tu, toi, pour être compatissant ?
Comment fais-tu, toi, pour parler de ce en quoi tu crois sans vouloir l'imposer ?
C'est tout cela, c'est vers cette façon d'être que nous souhaiterions que vous alliez. Que vous inspiriez le désir d'être meilleur, en ne cherchant absolument pas à inculquer quoi que ce soit. Celui qui veut convertir déforme la racine de ce qui l'habite en vérité.
Vous êtes des hommes et des femmes parmi les hommes et les femmes qui ont ouvert leur porte à une chance. C'est aussi simple que cela. Et la chance que cette ouverture vous offre de surcroît, c'est de pouvoir vous retrouver et de pouvoir, comme en cet instant, avoir le choix de vous souvenir un peu plus. Sans dogmatiser, jamais.
Q. Qu'en est-il de la violence et du racisme au nom des religions ?
R. Une bonne partie des violences qui naissent actuellement traduisent en fait des retours karmiques. Ce qu'un peuple envoie à un autre, ce qu'une classe sociale envoie à une autre, actuellement, tient de l'effet du boomerang. Cela a toujours, me diras-tu, tenu de l'effet du boomerang. Mais, effectivement, aujourd'hui c'est peut-être plus flagrant qu'à d'autres époques, puisque nous arrivons, comme tu le sais, à un moment où votre humanité et sa planète sont là pour faire le point, et pour, possiblement, tourner une page.
Ce n'est pas parce que l'effet du boomerang appartient à la loi de l'ordre universel d'une forme d'équité, qu'il est nécessairement incontournable. La seule force qui puisse atténuer, éteindre l'effet du boomerang, de faire en sorte qu'un karma n'entraîne pas des souffrances, c'est la force du Pardon. Le Pardon de l'opprimé à l'oppresseur, c'est comme du sable jeté sur le feu. Cela éteint le moteur de la souffrance, le moteur de la vengeance. Tant qu'il n'y a pas cela, le jeu est infini.
Nous sommes bien conscients qu'au niveau de l'humanité actuelle, on ne peut pas encore penser à un Pardon global des uns envers les autres. Mais, encore une fois, les fourmis travaillent à l'ensemble de la fourmilière, les abeilles travaillent à l'ensemble de la ruche. Vous êtes à la fois des fourmis, des abeilles, et là où vous êtes, parlez pour le pardon mais ne faites pas que parler pour le pardon, expérimentez, vivez le pardon là où vous êtes.
Certains d'entre vous, ici ce soir, sont concernés tout particulièrement par ces paroles. Le Pardon n'est pas un beau principe dont il faut discourir, ce n'est pas un beau principe qui concerne autrui, ce n'est pas un beau principe qu'il faut espérer et appeler au niveau communautaire, collectif, planétaire. Il se vit dans la seconde, et si on ne l'a pas compris, comment espérer que la vie sur cette Terre se pacifie réellement ?
Oeuvrez à la longueur de votre bras pour commencer. Très simplement. Le Pardon ne passe pas nécessairement par des mots, il peut passer par un simple sourire mais un vrai sourire, un simple regard mais un vrai regard, un simple baiser mais un vrai baiser, qui ne cherche pas, aucunement, les polémiques, les explications... qui ne cherche pas à s'embarrasser dans les prétextes.
C'est juste une reconnaissance de parenté ultime. Nous souffrons tous, nous commettons tous des erreurs, des maladresses. Nous nous blessons tous, et nous-mêmes et les autres. Si nous voulions compter les points de part et d'autre, nous serions tous exactement à égalité. Alors inutile de poursuivre un match qui n'a pas de sens. On ne se renvoie pas la balle en pensant marquer des points. Il n'y a aucun point à marquer, sauf celui d'arrêter le jeu.
Questions posées aux Elohim, Frères des étoiles.