Monde Yin Yang
:
Dans le monde
de la dualité les liens du cœur amènent du plaisir et de la souffrance, de
l’espoir et du désespoir. C’est l’expérience que nous faisons sur le plan de la
terre, avec comme véhicule un corps dans lequel notre âme habite pour un laps
de temps. Consciemment ou inconsciemment, l’amour et la peur sont les deux
chemins que nous empruntons dans le monde de la dualité. Deux facettes d'une
même médaille.
Pour vivre en
conscience nous devons réaliser que notre désir le plus profond, en tant que "personnage",
est d’aimer et d’être aimé et révéler ainsi le monde de l’Unité, origine de
notre Être. Nous ne sommes pas séparés du monde spirituel. Et l'Etre humain
n'est pas encore né, il est au stade de l'adolescence et nous l'appellerons
l'humain animal. Quand il sera imprégné de la conscience universelle il pourra
s'éveiller et devenir l'humain guidé par son Etre.
L’humain-animal
est dominé par ses croyances, qui, perpétuées de civilisation en civilisation,
l' a conditionné depuis son arrivée sur terre. Il a oublié que son être fait
une expérience dans la matière pour apprendre l’amour inconditionnel, comme
nous le montrent les animaux domestiques. Il fonctionne donc suivant ses
instincts de peur. Et quand l’animal a peur, il attaque ou fuit, comme le fait
l’homme-animal commandé par son cerveau reptilien, Le cerveau guidé par sa
mémoire passée, celle où sont stockées ses émotions, ainsi que celles de sa
génération. De plus il porte dans ses
cellules la mémoire de l’humanité.
Manipulé par
ce disque dur, il rajoute la disquette de son expérience terrestre.
L’interdépendance des ordinateurs humains est la toile des civilisations qui a
formé le web de l’humanité. Chaque "personnage" parmi les 7 milliards
est unique (ADN et empruntes digitales) et différent (forme et personnalité).
Son corps a l’intelligence de fonctionner seul, qu’il soit blanc, noir ou
jaune.
Dès son
arrivée sur notre planète, il va s’imprégner de son pays d’incarnation, de sa
culture, de sa famille, des coutumes, des croyances jusqu’à environ sept ans.
Cette période est pour lui, celle des émotions. C'est le monde de
l'inconscient. Il ressent et
perçoit par ses cinq sens, ce qui l'entoure comme une éponge. (semblable à nos animaux domestiques, qui
sont la poubelle de nos émotions. Puis avec le temps, le mental va se créer et
nous donner la capacité de comprendre et d’analyser. C'est le monde du
conscient. Le mental fait des choix et nous fait croire que nous avons le
libre-arbitre. Cela façonne notre personnalité et nous invite à nous
identifier, et à nous distinguer des autres personnages environnants. Nous nous
croyons de plus en plus séparés de notre Etre spirituel et donc des autres personnages.
En fait l’homme-animal va
fonctionner en soumission de son inconscience. Il est ignorant de qui il est. Puis
ses émotions, reflétées par la révolte ou l’alerte de son corps, vont
l’éclairer sur la non harmonie de ce qu’il vit. Il va se sentir en dissonance
et devra réactualiser et faire des mises à jour pour être en adéquation avec le
programme initial de son âme. Il va progressivement se réapproprier le sens de
sa vie : aimer. L’animal nous le montre et « ne se prend pas la tête ». Il vit
l’instant présent. Ni dans le passé ni dans l’avenir.
L’homme-animal est soumis à sa
mémoire et son mental le manipule pour défaire ou refaire son passé selon qu’il
l’avait vécu comme heureux ou malheureux. Il se crée des rêves d’avenir qui
vont l’aider à installer un bonheur hypothétique. Il va prendre conscience que
ce monde est illusion. En nettoyant ses ombres (émotions négatives stockées). il
va s'éveiller et voir plus clairement sa réalité. De la pierre brute qu'il est
en naissant, il va faire briller petit à petit ses multiples facettes pour
devenir le diamant qu'il est et qu'il a toujours été dans son Êtreté. Comme le
Soleil dont les planètes tournent autour, le personnage va être au centre de son
cercle, ne sera plus dans la périphérie et le monde qu'il créera, tournera
autour de lui, sans qu'il soit déstabilisé. Il va s'ancrer à la "terre-mère"
et se relier au "ciel père". Cela passe par l'acceptation de ce qui
est, et par son pardon à la croyance qu'il était séparé de sa nature fondamentale.
En ce centrant sur ses ressentis, il
va s'apercevoir que seul l’instant présent est important, et le présent est un
cadeau, n’est-ce pas ? Celui-ci nous invite à nous connecter à notre nature
profonde, sans jugement, sans masques, sans culpabilité, pour retrouver notre
essentiel, (essence du ciel) D’où l’idée d’écouter notre petite voix intérieure
qu’on appelle l’intuition, et de se laisser à l’inspiration insufflée par l’Esprit
qui fait de nous des artistes et des visionnaires.. (à ne pas confondre avec
l’imagination crée par le mental qui se veut le chef d'orchestre et alimente
notre ego).